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Mercredi 6 mai 2020, Sophie Davant a accueilli un nouveau vendeur dans l’émission Affaire conclue. Venu présenter un objet hérité de son arrière-grand-mère, dont il connaît le passé sur le bout des doigts, le candidat a été fortement agacé lorsque l’experte a démenti son histoire…
Tout vendeur qui se présente sur le plateau d’Affaire conclue doit être préparé à d’éventuelles surprises. Le programme d’enchères est connu pour révéler au grand jour des objets anciens à la valeur parfois inestimable. Le 21 avril 2020, Caroline Margeridon a battu le record de vente pour l’acquisition d’un objet à 21.000 euros alors que la vendeuse se serait contentée de 50 euros ! Même Sophie Davant a déjà craqué pour un tableau et souhaité l’acheter. Mais il arrive aussi que l’animatrice se moque lourdement d’un objet incongru ou pique un fou rire devant une poupée disgracieuse… Cette fois-ci, ce n’est pas la réaction de Sophie Davant qui a vexé le vendeur du jour, mais l’expertise de la commissaire-priseur. Mercredi 6 mai, Lionel s’est rendu dans les locaux d’Affaire conclue afin de faire estimer un “bijou du siècle dernier que portaient les élégantes”.
“Une légende familiale”
Selon le candidat, l’objet daterait des années 20. “C’est un psyché Lalique”, affirme-t-il face à Sophie Davant et Delphine Frémaux-Lejeune. “Il faut savoir que je suis d’une très ancienne famille bretonne. A cette époque-là, en Bretagne, les gens étaient très pauvres. Et mon arrière-grand-mère a été placée chez des bourgeois”, explique ensuite Lionel. “Au début des années folles, elle est partie au Tonkin [actuel Vietnam, ndlr.] avec cette famille bourgeoise, qui lui a fait ce cadeau”, raconte le candidat. Pourtant, son histoire ne tient pas la route aux yeux de la commissaire-priseur. Alors que Lionel atteste que son objet a été fabriqué par l’un des plus grands maîtres verriers français, René Lalique, Delphine Frémaux-Lejeune dément avec ferveur. Elle a en effet expliqué que la technique utilisée ici était apparue après la Seconde Guerre mondiale. Un coup dur pour le vendeur, qui pensait même que son objet datait d’avant 1914. “C’est un objet qui est fabriqué après 1945. Et vous appelez ça un psyché : un psyché, c’est plutôt un grand miroir sur pied. Là, finalement, c’est un psyché de poche, un petit miroir de poche qui pourrait faire pendentif”, indique l’experte.
Vexé, Lionel reste silencieux pendant quelques instants. Lorsque Sophie Davant lui demande quel prix il espère en tirer, le candidat explique avoir vu des objets similaires estimés “entre 1.200 et 1.500 euros” sur Internet. Malheureusement, il est très loin du compte. Delphine Frémaux-Lejeune a finalement jugé que ce petit miroir datait en réalité des années 50, et l’a donc estimé à 200 euros. Une véritable déception pour le vendeur, qui a tenté d’appuyer un peu plus sa version des faits. “C’est un peu en contradiction avec l’histoire que mon arrière-grand-mère nous avait racontée… Elle, a priori, elle l’aurait eu depuis le début du siècle. Bon, elle est décédée aujourd’hui… Peut-être y a-t-il eu une interprétation. C’est vous l’expert, je vous en prie…”, rétorque Lionel, visiblement agacé. Mais rien de ce qu’il pourra dire ne changera l’expertise de la commissaire-priseur. “Ce n’est pas de René Lalique. C’est un objet postérieur à sa mort. Après, il y a la légende familiale…”, a-t-elle maintenu. Malgré la déception, Lionel a finalement réussi à vendre son héritage en jouant sur “l’ambiguïté” de ses origines. C’est donc Alexandra Morel qui est repartie avec le miroir, acheté tout de même à 600 euros.
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