Tous les soirs jusqu’au 7 mai prochain, la fameuse carte sera mise à jour en fonction des évolutions. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le sujet.
Depuis la prise de parole d’Edouard Phillipe ce mardi 28 avril, le supsens est à son comble. En dévoilant au grand jour sa stratégie de déconfinement, le Premier ministre évoquait une carte de France, scindée en zones « vertes » et « rouges » afin de mesurer l’ampleur de l’épidémie dans chaque région afin de déconfiner de la façon la plus judicieuse possible.
De nombreuses cartes de France avaient déjà fuitées sur la Toile, Cyril Hanouna avait d’ailleurs été accusé de désinformation en publiant, par erreur, une fausse carte qui tournait sur les réseaux sociaux.
À partir de ce jeudi 30 avril, le directeur général de la santé présentera quotidiennement la carte des départements par zones vertes, et rouges.
Néanmoins, notez que la carte évoluera quotidiennement en fonction des jours, et du nombre de décès liés au Covid-19, mais quelle se « cristallisera » le 7 mai prochain pour ouvrir le bal du déconfinement.
Comment cette carte est-elle construite ?
La carte sera au fil des jours construite par l’étude de deux critères fondamentaux :
- Le taux cas nouveaux dans la population sur une période de sept jours
- La capacité du système hospitalier à s’être remis de cette première vague
Un autre paramètre sera également pris en compte : celui du niveau de préparation de chaque territoire pour pouvoir tester convenablement les personnes ayant des symptômes liés au coronavirus.
D’après ses objectifs stratégiques, le Premier ministre vise une capacité d’au moins 700.000 tests virologiques par semaine dès le 11 mai.
Zones vertes, zones rouges : quelle différence ?
Les zones rouges, donc très concernées par l’ampleur de l’épidémie, devront se soumettre à des règles sanitaires très strictes, contrairement aux zones vertes qui bénéficieront d’une reprise plus souple, avec plus de libertés de mouvements.
La couleur “rouge” ou “verte” servira également d’indicateur précis aux autorités locales (préfectures, rectorats, maires, etc.) pour prendre des décisions majeures (comme la réouverture des écoles primaires par exemple).
En attendant, les gestes « barrières » (distance sanitaires et nettoyage de mains) doivent être maintenus à l’échelle nationale.
Affaire à suivre…
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