Le Conseil scientifique, qui préconisait une rentrée en septembre, a livré ses recommandations au gouvernement avant l’annonce du plan de déconfinement ce mardi. Les pédiatres, quant à eux, se disent favorables à un retour des élèves à l’école. Le point sur les dernières annonces.
- Les pédiatres favorables au retour à l’école
- Avis du Conseil scientifique
- Calendrier du retour à l’école
- > 11 mai
- > 18 mai
- > 25 mai
- Rentrée pas obligatoire
- Moins de 15 élèves
- Protocole sanitaire
- > Nettoyage des écoles
- > Masques et gestes barrières
- > Dépistage enseignants
- Réouverture et santé de l’enfant
- Enseignement supérieur
[Mis à jour le 27 avril à 14h00]. Edouard Philippe doit présenter son plan de déconfinement ce mardi à 15h à l’Assemblée nationale. Le Premier ministre détaillera notamment les mesures prises par le gouvernement concernant la réouverture des écoles. Hier, le Conseil scientifique, consulté par le gouvernement depuis le début de l’épidémie de Covid-19, a rendu son avis pour la reprise des cours à partir du 11 mai. Pourtant, les spécialistes n’étaient pas vraiment pour une rentrée des classes en mai. Interrogé sur Europe 1 ce dimanche, le professeur à l’Institut Pasteur et membre du Conseil scientifique Arnaud Fontanet a déclaré que les membres du Conseil recommandaient la fermeture des établissements scolaires jusqu’à la rentrée de septembre. Jean-François Delfraissy, Président du Conseil scientifique sur le Covid-19, a expliqué sur BFMTV que « si l’on met des enfants dans une zone confinée comme les écoles, il y a un risque de transmission au sens de la population qui est plus important« . Pour les enfants, rien d’inquiétant selon le scientifique puisqu’ils sont pour la plupart asymptomatiques, rappelle-t-il. Mais en dehors de l’école, dans les familles notamment, « ils peuvent être source d’infection. C’est la raison pour laquelle, d’un point de vue strictement sanitaire, nous avions fait la recommandation de poursuivre la fermeture des écoles« . Néanmoins, compte tenu des enjeux sociétaux, les spécialistes se disent tout de même favorables à ce que cette rentrée progressive se passe « sur la base du volontariat et de non obligation de la part des familles », avec la possibilité de poursuivre les cours à distance. De leurs côtés, les pédiatres se veulent plus rassurants et recommandent même un retour à l’école pour les élèves.
Les pédiatres favorables à un retour à l’école
De leurs côtés, les pédiatres se veulent plus rassurants : dans un communiqué du 27 avril, l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) et le Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique (GPIP) tiennent à rassurer les parents sur le retour de leurs enfants en collectivité à partir du 11 mai prochain. D’une part, parce que peu d’enfants sont touchés depuis le début de l’épidémie et les formes sévères sont exceptionnelles, particulièrement chez les moins de 10 ans. Les enfants sont également « moins souvent porteurs du Sars-Cov-2 et les données disponibles sur la contagiosité des enfants entre eux et vers les adultes sont rassurantes« , précisent les spécialistes. Le retour en collectivité ne semble donc pas représenter un risque significatif pour les adultes. « Le rôle des enfants dans la dynamique de l’épidémie chez l’adulte parait modeste et concernerait plutôt les adolescents de plus de 15 ans. Le risque d’infection pour les adultes relève surtout du contact entre adultes eux-mêmes (enseignants, personnels et parents groupés en sortie d’école)« , ajoutent-ils. Les pédiatres se disent donc favorables à un retour à l’école dans le respect des gestes barrières qui doivent être adaptés à chaque âge. « Tous les enfants y compris ceux suivis pour une maladie chronique peuvent et doivent retourner à l’école » précise le communiqué. Par ailleurs, « le port d’un masque dans les crèches, les écoles maternelles et primaires pour les enfants sans pathologie sous-jacente grave n’est ni nécessaire, ni souhaitable, ni raisonnable« précise l’AFPA qui préconise néanmoins le port du masque chez les adolescents et les parents ou les enseignants.
Ecoles : les recommandations du Conseil scientifique
Pour le 11 mai, le Conseil scientifique préconise une information claire sur la réouverture des écoles à destination des parents, qui devront surveiller l’apparition d’éventuels symptômes. Ils seront également invités à prendre la température de leur enfant avant de l’emmener à l’école. « En cas de symptômes évocateurs, l’enfant ne devra pas se rendre à l’école et les parents devront prendre avis auprès du médecin traitant pour décider ou non de recourir à un test RT-PCR » précise le Conseil scientifique. Par ailleurs, le personnel devra être formé aux gestes barrières, au port du masque et aux règles de distanciation sociale, tandis que les enfants devront être sensibilisés avec des outils adaptés à leur âge (diaporama avec une narration par exemple, jeux ou vidéos). Ces informations pratiques devront être communiquées dès la rentrée des classes.
Eviter aux élèves de se croiser, pas de rassemblement
Pour éviter tout rassemblement à l’entrée ou lors de la sortie des cours, lors des déplacements dans les couloirs ou à la récréation… Le Conseil scientifique suggère d’échelonner les horaires d’arrivée et de sortie de classe afin que les élèves de classes différentes ne se croisent pas. « Cette organisation permettra de ne pas fermer l’ensemble d’un établissement si un cas est identifié ». Dans la mesure du possible, le Conseil scientifique propose de faire manger les élèves dans la salle de classe, à leur table. Quant aux parents, ils ne seront pas autorisés à pénétrer dans l’enceinte de l’école, et chez les plus petits, l’accueil des enfants devra être organisé de manière à ne pas créer d’attroupement de parents devant l’école.
Les règles sanitaires à respecter
Lavage des mains, gels hydroalcooliques à partir du collège : En ce qui concerne l’hygiène, les élèves devront se laver les mains régulièrement à l’eau et au savon liquide, et s’essuyer avec du papier à usage unique, « au minimum à l’arrivée à l’école avant le début de la classe et à la fin des cours, avant et à la fin de chaque repas et chaque fois que les mains auront pu être souillées par des liquides biologiques« , précise le Conseil scientifique. Pour les gels hydroalcooliques, ils pourront être installés uniquement à partir du collège, les scientifiques considérent en effet qu’il pourrait y avoir un risque d’absorption ou de projection oculaire chez les plus petits.
Nettoyage des locaux : Les salles de classe ainsi que les parties communes devront être nettoyées plusieurs fois par jour, en insistant particulièrement sur les poignées de porte, les interrupteurs… Pendant les temps de pause, les classes devront être aérées, et le « bionettoyage de la classe sera renforcé si un élève est testé positivement pour le COVID-19 ».
Pas de tests diagnostiques et sérologiques des élèves. « Le Conseil scientifique considère qu’un dépistage massif par test diagnostique RT-PCR des élèves et de l’ensemble du personnel n’est pas envisageable : il concernerait plus de 14 millions de personnes et devrait être renouvelé régulièrement (tous les 5-7 jours) pour détecter des cas et empêcher efficacement la circulation du virus dans un établissement« . Quant aux tests sérologiques, ils n’ont pas d’intérêt individuel ni pour les élèves ni pour les personnels des écoles au moment de la réouverture le 11 mai.
Les règles de distanciation sociale
Pour éviter les contacts directs et les contaminations entre les élèves, ces derniers devront respecter un mètre de distance. Par conséquent, les tables des salles de classe devront également être espacées d’un mètre au minimum. Cette règle de distanciation sociale devra être respectée dans les couloirs, les escaliers, la cantine, la cour de récréation... En somme, dans tout l’établissement scolaire. Mais que faire lorsque l’école est trop petite pour respecter un mètre entre chaque enfant ? Dans ce cas, les établissements devront réfléchir à un rythme différent : un jour sur deux, une semaine sur deux, le matin vs. l’après-midi… Cette alternance permettra ainsi d’accueillir les enfants dans de bonnes conditions sanitaires, précise le Conseil scientifique. Enfin, les règles de distanciation sociale devront être appliquées dans les transports scolaires, mais l’offre devrait se multiplier pour réduire la densité des élèves.
Le port du masque, à partir du collège
Le port d’un masque alternatif doit être obligatoire pour les personnels des établissements scolaires et à partir du collège. Le Conseil scientifique estime en effet que pour les plus petits, à la maternelle, le port de masque est impossible. Pour les élèves en école de l’élémentaire, il est difficile de « fixer un âge où la compréhension serait suffisante pour recommander le port du masque de façon adaptée, d’autant qu’ils apparaissent comme faiblement transmetteurs. Le rôle des parents est ici essentiel » précisent les spécialistes.
Calendrier du retour à l’école à partir du 11 mai
Jean-Michel Blanquer a annoncé le calendrier pour une reprise des cours progressive entre le 11 mai et le 25 mai, en commençant par les élèves de grandes sections, de CP et de CM2. La semaine du 18 mai, ce sera au tour des collégiens et des lycéens de retourner en cours, puis, le 25 mai, toutes les classes pourront reprendre le chemin de l’école. Ces dates de rentrée différenciée selon les classes « permettent de créer de petits groupes » afin de respecter les règles de distanciation sociale. « Ces hypothèses sont encore faites pour être discutées, mais il me paraît souhaitable que l’on commence par les classes charnières importantes et que l’on continue par la suite« , avec les autres classes les semaines suivantes. Jean-Michel Blanquer se dit « très ouvert à toutes les propositions pour améliorer le dispositif tel que nous commençons à l’envisager« .
A partir du lundi 11 mai
Une pré-rentrée est prévue pour les enseignants le 11 mai, afin de préparer au mieux le retour des élèves. A cette date, ce sont d’abord « les classes de grandes sections, de CP et de CM2 » qui feront leur retour à l’école. « Nous laisserions des marges de souplesse localement » a déclaré le ministre de l’Education qui a précisé que certaines écoles des zones REP et REP+ (classes de CP et CE1 notamment) ainsi que les classes des zones rurales pourraient ouvrir en priorité, puisqu’elles sont déjà dédoublées, avec moins de 15 enfants.
A partir du lundi 18 mai
Ce sont les élèves du collège et du lycée qui pourraient retourner en cours : les classes de 6ème ainsi que les 3ème, les classes de 1ère et de Terminale, ainsi que les ateliers industriels dans les lycées professionnels.
A partir du lundi 25 mai
« L’ensemble des classes pourraient rentrer », précise Jean-Michel Blanquer, mais il faudra néanmoins respecter les mesures de distanciations sociales avec des petits groupes de 15 élèves par classe au maximum.
Quels élèves sont concernés par un retour en classe le 25 mai ?
- Les enfants de petite et moyenne section
- Les élèves de CE1, CE2 et CM1
- Les élèves de 4e et 5e ainsi que les élèves de seconde
Le retour à l’école n’est pas obligatoire
« Il n’y aura pas d’obligation du retour à l’école. Il faudra de la souplesse », a affirmé Emmanuel Macron ce jeudi 23 avril, suite à une consultation avec les maires de France, pour aborder l’épineuse question du déconfinement. Le retour à l’école se fera « sur un principe de volontariat des parents et sans obligation« , il sera à la fois « progressif, concerté, et adapté aux réalités », a précisé le Président de la République. Néanmoins, « il faudra être en mesure d’assurer l’enseignement à distance » rappelle le ministre de l’Education nationale. Par ailleurs, « un professeur qui a un problème de santé ne viendra pas. Et si l’on a un parent vulnérable chez soi, on ne vient pas non plus« . Il y aura aussi des « marges de manœuvres » locales, afin que certaines régions puissent ne pas rouvrir les écoles. « L’objectif, c’est qu’entre le 11 mai et le 4 juillet, nous ayons réussi cette resocialisation qui permette de se remettre dans l’apprentissage » avait précisé Jean-Michel Blanquer sur France 2.
Petits groupes : moins de 15 élèves
Le ministre a déclaré que les classes ne devront pas dépasser au maximum 15 élèves. « Nous définirons quel est le plafond de ces petits groupes, il sera peut-être différent pour l’école primaire et pour l’enseignement secondaire. Mais ce plafond pourrait être, par exemple, de 15 élèves » a précisé Jean-Michel Blanquer sur LCP. C’est d’ailleurs le cas depuis le début du confinement pour les élèves accueillis dans les établissements scolaires et dont les parents travaillent dans les hôpitaux. « C’est notamment cette capacité à accueillir en petits groupes, de manière différenciée, qui est une des clefs du respect des gestes barrières » avait déclaré Jean-Michel Blanquer sur BFMTV ce 14 avril. Aussi, pour permettre aux élèves de respecter les distanciations sociales, le ministre est favorable à l’organisation d’activités. « Je pense qu‘il est souhaitable de maintenir les activités périscolaires. Cela permettrait justement de soulager l’école en créant de petits groupes d’élèves« a expliqué Jean-Michel Blanquer. Il pourrait notamment y avoir des activités sportives « correspondant aux règles sanitaires » pour les élèves.
Séparer les élèves d’une même classe. Le ministre de l’Education avait déjà évoqué l’idée de séparer les élèves au sein d’une même classe. « Une partie des élèves qui seront là le matin, et l’autre l’après-midi » peut être une solution envisagée par le gouvernement pour permettre de respecter les mesures de distanciation. Lors d’un point presse le 19 avril, Edouard Philippe a également abordé cette hypothèse, mais avec des élèves qui alterneraient une semaine sur deux. Aussi, pour éviter d’avoir des classes surchargées, « il est possible que l’on ait une charge horaire moins importante pour les élèves. On peut très bien imaginer des petits groupes à certains moments de la journée et la suite se passe à distance, notamment pour les élèves les plus grands » avait déclaré le ministre sur France 2.
Selon l’âge des enfants. « La question se pose en des termes différents selon l’âge des enfants« , précise aussi Jean-Michel Blanquer. « La seule réponse pour les plus petits, c’est évidemment les petits groupes et c’est vers cela que non irons. (…) Selon les âges, nous nous organiserons différemment ».
Le protocole sanitaire prévu par le gouvernement
Jean-Michel Blanquer a déclaré qu’un protocole sanitaire sera mis en place avant que les élèves retournent à l’école. « Il sera cohérent avec la doctrine sanitaire » que le Premier ministre Edouard Philippe présentera lors du plan de déconfinement. En outre, « les internats, les cantines et les transports scolaires devront être traités, et ce sera la condition sine qua non pour les élèves aillent à l’école, au collège ou au lycée. Si ces conditions ne sont pas remplies, l’établissement scolaire n’ouvrira pas » a assuré le ministre de l’Education, ce 21 avril à l’Assemblée nationale. Il souhaite également « garantir la présence de savon et de points d’eau« , et organiser la manière dont il est possible de tenir à distance les élèves, notamment pendant les récréations.
Nettoyage et désinfection des écoles
En ce qui concerne les écoles, de la crèche au lycée, elles devront être préalablement nettoyées avant d’accueillir les élèves dans leurs locaux. « Nous en parlons avec les collectivités de façon à ce que les élèves et le personnel arrivent à l’école dans les meilleures conditions« .
Les élèves devront-ils porter des masques ?
Le ministre de la Santé estime qu’il est « compliqué de demander à un enfant de 10 ou 11 ans, qui est à l’école primaire, d’aller porter un masque toute la journée, à l’intérieur, en extérieur, de jouer avec dans la cour de récré quand on va commencer à dépasser les 30 degrés« , a-t-il déclaré sur France Inter ce vendredi 24 avril. Olivier Véran préfère donc insister sur les gestes barrières comme le lavage des mains, tousser dans son coude, et rappelle « qu’il n’y a aucune recommandation scientifique qui dise qu’il faille faire porter des masques à des enfants« . Alors que le gouvernement a annoncé une première distribution de masques pour le grand public à partir du lundi 4 mai, soit une semaine avant la date du déconfinement, les élèves pourraient ne pas en porter. En revanche, il se dit favorable à un port du masque pour les enseignants. « J’imagine que si on s’apprête à permettre aux Français de porter des masques grand public, il n’y a pas de raison qu’on ne permette pas aux enseignants de les porter ». De son côté, Jean-Michel Blanquer n’exclut pas la possibilité d’un port de masque pour les élèves et les enseignants dès le 11 mai. « Le fait d’avoir un masque fait partie des choses possibles et sans doute souhaitable dans un certain nombre de cas » avait déclaré le ministre de l’Education sur LCI ce 15 avril.
Dépistage et tests pour les enseignants ?
« Mon premier souci est la protection des élèves et la protection des personnels », a précisé le ministre de l’Education. La question des tests de dépistage semble néanmoins compliqué pour le gouvernement, car « même si nous étions capables de faire un test pour tous, on peut très bien tomber malade le lendemain du test. Donc ça voudrait dire un test tous les jours pour tout le monde, et ça, ça n’est pas possible sur un plan pratique« . Jean-Michel Blanquer réfléchit donc à une solution « raisonnable ». Enfin, aux parents et aux enseignants incombera la tâche de continuer à former les enfants à l’importance des gestes barrières : laver ses mains régulièrement, tousser dans son coude, respecter une distance minimale d’au moins un mètre. Dans les écoles élémentaires par exemple, il est souvent difficile d’imposer de telles règles aux jeunes enfants qui ont l’habitude de se tenir la main deux par deux et de jouer ensemble.
Pourquoi un retour à l’école le 11 mai ?
La priorité est donnée aux plus jeunes, afin de permettre à leurs parents de pouvoir, eux aussi, reprendre une activité professionnelle. Si le gouvernement n’a pas souhaité attendre la rentrée de septembre, c’est avant tout pour des raisons sociales.« Si nous ne finissons pas le confinement suffisamment tôt, il y aura des désastres sociaux pour les élèves les plus éloignés de l’école » a annoncé Jean-Michel Blanquer au Sénat ce 15 avril. « Nous devons commencer à ouvrir les établissements scolaires« , a annoncé Edouard Philippe ce 19 avril. Il a notamment rappelé que le lien avec le professeur était rompu pour 5 à 10% des élèves, privés de tout contact avec l’école. « Cette situation présente pour la nation un grave danger, nous devons faire en sorte que ces élèves puissent reprendre le chemin de l’école, dans des conditions sanitaires respectés« .
Réouverture des écoles et santé de l’enfant
« La réouverture des écoles devra nécessairement se faire en concertation avec les médecins, infirmiers, assistantes sociales et psychologues de l’Education nationale », Marie Tamarelle-Verhaeghe, présidente du groupe d’études sur la santé à l’école, dans un communiqué du 15 avril. Si elle estime qu’une réouverture progressive des écoles le 11 mai est nécessaire pour le bien des enfants, elle réclame un accompagnement des élèves par des professionnels de santé, notamment pour pallier aux troubles et aux difficultés vécues pendant le confinement. Ainsi, les violences intrafamiliales, les deuils… devront être identifiés et pris en charge. Par ailleurs, un travail devra être effectué avec les familles sur le retour au rythme scolaire. Autre point que les établissements scolaires devront prendre au sérieux : l’hygiène et en particulier la place des toilettes à l’école. « Manque de papier ou de savon, mauvaises odeurs, problèmes de harcèlement, les toilettes à l’école sont souvent une zone de non droit, alors qu’elles devraient protéger l’intimité des enfants. Cette crise doit aussi être l’occasion de régler ce problème des toilettes à l’école, non résolu depuis 20 ans, en mobilisant de manière inédite les collectivités territoriales« , précise Marie Tamarelle-Verhaeghe.
Diplômes et enseignement supérieur
« Dans l’enseignement supérieur, les cours ne reprendront pas avant l’été« , a précisé Emmanuel Macron. Les dates des examens et concours de recrutement des professeurs, ainsi que les concours d’accès aux grandes écoles ont été précisées par les ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur. Emmanuel Macron a également annoncé que les étudiants les plus précaires seraient aidés financièrement en cette période de confinement. En ce qui concerne les lycéens, Jean-Michel Blanquer a annoncé que la plupart des diplômes cette année seraient passé sous forme de contrôle continu. C’est le cas pour le bac général et technologique, le brevet, le BTS ainsi que les diplômes en apprentissage. Les oraux de rattrapage et l’oral de Français restent maintenus.
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