Vous n’avez pas encore maté le dernier film d’animation original dispo sur Netflix ? On vous le conseille chaudement !
Disponible depuis le 22 avril sur Netflix, La Famille Willoughby est le programme parfait pour ensoleiller votre quarantaine ! Adapté du roman éponyme de Lois Lowry, ce long-métrage d’animation est un joli conte, aussi faussement cruel que vraiment drôle et émouvant. L’histoire commence par une situation critique : quatre enfants (Tim, l’aîné, Jane, et les jumeaux Barnabé) sont livrés à eux-mêmes, car leurs parents égoïstes n’ont pas assez d’amour à leur donner. Ils sont bien trop occupés à tricoter et à se faire des bisous pour se rendre compte que leurs trois garçons et leur fille sont en quête d’affection ! Et même s’ils s’en rendaient compte, pas sûr que ça changerait quoi que ce soit à la situation… Leur quotidien plutôt sinistre bascule le jour où le narrateur, un chat qui finit par faire partie intégrante de l’intrigue, décide de mettre son grain de sel.
Et si la voix de ce matou en version originale vous semble aussi familière, c’est parce qu’il s’agit de celle du célèbre Ricky Gervais (La Nuit au musée, The Office). Grâce à lui, un enchaînement de circonstances pousse la fratrie à envoyer leurs parents en goguette à travers le monde (où ils espèrent qu’ils se feront zigouiller), à faire équipe avec une pétillante nounou et à tisser de vrais liens entre eux ! Avec son esthétique tout droit échappée d’un livre illustré, La Famille Willoughby offre une alternative rafraîchissante aux productions Disney et Pixar. Ici, pas de personnages aux traits parfaits, mais des hurluberlus cabossés par la vie au look improbable. Vous allez fondre devant la bizarrerie des jumeaux Barnabé, forcés de partager le même pull, ou du directeur de la confiserie, le commandant Melanoff.
Aux commandes de ce long-métrage, on retrouve Kris Pearn (L’île des Miam-nimaux: Tempête de boulettes géantes 2), dont on reconnaît le rythme effréné et l’humour parfois absurde. Mais cette fois-ci, son énergie est au service d’une histoire plus profonde, dont le fil conducteur est de déterminer de quoi résulte la famille : d’un choix ou d’une obligation ? Tout au long du récit, on ne cesse de se demander si nos héros vont échapper à leurs parents toxiques, entre deux éclats de rire déclenchés par une pitrerie ou une situation sans queue ni tête. L’énergie des Barnabé et de Jane, tournés vers l’avenir, contaminera-t-elle Tim et son admiration malsaine pour ses illustres ancêtres ? Leur permettra-t-elle de se débarrasser une bonne fois pour toutes de leurs géniteurs négligents ? On ne vous dévoilera pas la réponse à cette question, ni la conclusion de La Famille Willoughby : venez le découvrir par vous-même !
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