Fin mars, l’émission Quotidien avait été déprogrammée de l’antenne, après avoir tenté de maintenir sa diffusion malgré les mesures imposées par la crise sanitaire. Cyril Hanouna ne serait pas étranger à ce « break » imprévu pour les équipes de Yann Barthès.

Fin mars, surprise pour les journalistes de Quotidien. Tous avaient prévu de partir en vacances mi-avril avant de recevoir des nouvelles directrices de la direction : l’émission allait faire un break jusqu’au 6 avril. Après une semaine de best of, Quotidien a fait en effet son grand retour ce lundi 6 avril à 20h15 avec une équipe réduite.

Avant de quitter l’antenne, l’émission avait déjà tenter de poursuivre sa diffusion en composant avec les différents impératifs imposés par la crise sanitaire : absence du public, instauration d’une distance de sécurité entre les postes et tout avait été désinfecté. 90% des effectifs avaient été placés en télétravail. Mais l’émission, qui repose en grande partie sur les reportages des journalistes en extérieur, a eu bien du mal à se maintenir. « Si c’est pour aller chercher le témoignage d’une mamie avec son chien, le risque n’en vaut pas la peine », explique-t-on en interne d’après des propos recueillis par Paris Match.

D’autant plus que Cyril Hanouna, le légendaire rival de Yann Barthès, trouvait très imprudent de rassembler tant de monde sur le plateau. Le trublion du PAF aurait appelé « tout Paris pour dénoncer ses rivaux imprudents de Quotidien », écrivent nos confrères. Fils d’un médecin, Cyril Hanouna a pris conscience de la gravité du virus dès le début. Déjà avant le confinement, il animait son talk-show sans public avec des caméras automatiques et seulement deux chroniqueurs autour de la table. Il avait ensuite décidé d’animer l’émission de son salon.

Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE

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