Confiné à New York, Jon Boutellier, co-fondateur du Amazing Keystone Big Band, reste en contact via internet avec ses amis du groupe. Lui qui avait prévu revenir en France pour un nouvel album, doit rester dans un pays où les musiciens ne bénéficient pas du même statut que dans l’Hexagone.

Si loin, si proche. Confiné à New York, Jon Boutellier devait rentrer en France pour enregistrer un album avec l’Amazing Keystone Big Band, Victoire du meilleur groupe de jazz en 2018. Il devait revenir avec des musiciens américains pour participer au Festival Jazz à Vienne que son père a créé. A l’instar de festivals comme Avignon, l’incertitude demeure quant au maintien de ce rendez-vous du début d’été sur les bords du Rhône.

Question de protection sociale

En attendant, Jon Boutellier répète dans son appartement de New York, la ville américaine la plus touchée par le Covid-19. Le saxophoniste, qui voit tous les jours dans son entourage des personnes perdre leur travail, s’inquiète de plus en plus de savoir si son assurance santé continue ou pas car « l’assurance santé ici c’est pas comme en Europe ».

Les musiciens aux Etats-Unis sont beaucoup moins protégés qu’en France. Déjà qu’en France c’est compliqué.Jon Boutellierco-fondateur du Amazing Keystone Big Band

De l’autre côté de l’Atlantique, Jon Boutellier mesure sa chance. Aux Etats-Unis, il n’y a pas de statut d’intermittent et les musiciens ne bénéficient pas d’aide spécifique.

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