Enfants, ils vont ont fait rire, rêver, voyager, chanter. Bonne nouvelle, les héros du géant américain arrivent tous sur la nouvelle plateforme de streaming Disney+. Petite sélection de plaisirs régressifs, à partager avec la nouvelle génération. Parfait pour le confinement.

Vous trouvez que les dessins animés, c’était mieux avant ? Vous essuyez une larme de nostalgie en pensant aux gestes gracieux de Blanche-Neige ou aux grands yeux d’Ariel la petite sirène, aux chansons de La Mélodie du Bonheur ou aux mésaventures de Zack et Cody ? Vous rêvez de voir la tête de vos enfants quand il découvriront qui est le père de Luke Skywalker ? Dans ce cas, Disney + est faite pour vous. La plateforme de streaming du géant américain a été lancée en France le 7 avril. Pour quelques euros par mois*, vous aurez accès à tous les trésors estampillés Disney. De quoi partager en famille vos émotions d’enfant, et transmettre un peu de ce qui vous faisait rêver quand vous n’étiez pas encore «un grand». Quoi de plus magique en période de confinement ? Voici notre sélection :

1. Un dessin animé vintage : « Les Artistochats »

Jamais la chanson phare du film, Tout le monde veut devenir un cat, n’a été autant d’actualité : à force de passer notre vie confinés sur un canapé, de n’en bouger que pour aller manger et d’avoir précisément envie de sortir quand il faudrait rentrer, on peut effectivement dire que nous sommes devenus des chats. Raison de plus pour chanter ce tube jazzy avec vos enfants qui, comme nous à leur âge, s’attendriront sur les facéties des trois chatons Edgar, Marie et Berlioz, dans le charme du Paris de la Belle-Epoque. Et si on tenait là nos tous premiers lolcats?

Les Aristochats, de Wolfgang Reitherman (1970, 78 minutes)

2. Un dessin animé (un peu moins) vintage : « Aladdin »

On vous parle du long-métrage de 1992, et non de la version live-action sortie en 2019, qui elle n’est pas encore disponible sur la plateforme. Parce qu’après avoir entendu Libérée, délivrée plus d’un million de fois, c’est à nous de jouer. Et d’apprendre à nos rejetons à s’égosiller sur Ce Rêve bleu, notre tube de l’hiver 1992. Pour une fois, nous connaissons la chanson.

Aladdin, de John Muskers et Ron Cléments (1992, 87 minutes)

3. Un film : « Maman j’ai raté l’avion »

Déja, rien que pour revoir la mythique mimique de Macauley Culkin, parfait chaînon manquant entre Le Cri de Munch et notre émoji qui hurle de terreur. Ensuite, pour rire en famille et jouer au jeu des différences avec notre époque. Le jeune Kevin se serait-il mieux débrouillé avec un téléphone portable, Internet et autres merveilles technologiques ? Ce qui est sûr, c’est que passé la joie d’être débarrassé de sa famille et d’avoir la maison pour lui tout seul, il n’aspirait à la fin qu’à une chose : la retrouver. A méditer.

Maman j’ai raté l’avion, de Chris Colombus (1990, 97 minutes)

Drôles et insolites, ces vidéos d’internautes confinés sont à regarder sans modération

4. Un monument : « Steamboat Willie »

Pour ceux qui penseraient encore que regarder des dessins animés made in Disney signe la fin du développement intellectuel des générations futures, sachez que l’on peut visionner sur Disney + Steamboat Willie, pierre angulaire de la pop culture. Ce court-métrage d’animation, sorti en 1928 et cosigné par Walt Disney, fut le premier à être doté d’une bande sonore synchronisée, et compte parmi les toutes premières apparitions de Mickey Mouse. Un vrai bijou qui figure même dans la collection permanente du Museum of Modern Art, à New-York.

Steamboat Willie, de Walt Disney et Ub Iwerks (1928, 7 minutes)

5. Une saga : « Star Wars »

Vous les avez vus, revus, en connaissez les moindres recoins, les plus infimes répliques («Je vous aime !» «Je sais.»), et trépignez d’impatience à l’idée de découvrir The Mandalorian, (nouvelle série en live-action mettant en scène le fameux Baby Yoda). Mais visionner la saga de George Lucas à travers les yeux de ceux qui la découvrent pour la première fois n’a pas de prix. Premiers voyages en vitesse lumière, découverte des Ewoks et de Chewbacca, identification fort possible au jeune Anakin Sywalker de l’épisode 1… Il vous restera juste à gérer, chez votre progéniture, une irrépréssible envie de posséder un sabre laser (qui, rappelons-le, ne fait pas encore partie des produits de première nécessité).

Les 7 premiers épisodes de Star Wars sont disponibles sur la plateforme.

* Prix de l’abonnement en avril 2020 : 6,99 euros par mois (ou 69,99 par an)

Source: Lire L’Article Complet