• Jeff Goldblum est la vedette d’une série documentaire de National Geographic « Le Monde selon Jeff Goldblum », disponible sur Disney+, plateforme lancée ce mardi en France.
  • L’acteur explore des sujets aussi éclectique et légers que les sneakers, la crème glacée, les vélos ou les tatouages.
  • Instructif, drôle et plein d’optimisme, la fenêtre sur « Le Monde selon Jeff Goldblum » est le programme feel good qu’il vous faut en plein confinement.

Oeil pétillant, voix profonde, sourire aux lèvres et les bras ouverts vers l’inconnu ! Jeff Goldblum, le héros charismatique de La Mouche ou de Jurassic Park, est la vedette d’une série documentaire de National Geographic, Le Monde selon Jeff Goldblum, disponible sur
Disney+, plateforme lancée ce mardi en France. Dans ces douze épisodes, le charismatique acteur de 67 ans s’intéresse aux petites merveilles de notre quotidien qui semblent si anodines. Avec son insatiable curiosité et son inégalable cool, Jeff Goldblum explore des sujets aussi éclectique et légers que les sneakers, la crème glacée, les vélos ou les tatouages. Instructif, drôle et plein d’optimisme, la fenêtre sur Le Monde selon Jeff Goldblum est le programme feel good qu’il vous faut en plein confinement.

Les sujets ont été choisis d’un commun accord avec les producteurs du show. « J’avais des idées et eux aussi. Nous les avons fait circuler, et plus encore pour la saison 2 que nous préparons actuellement. Si vous avez des idées sur ce que vous aimeriez voir, faites-le moi savoir, parce que nous sommes preneurs de suggestions », explique Jeff Goldblum avec qui 20 Minutes s’est entretenu, pandémie oblige, lors d’une table ronde téléphonique.

Dès les premières secondes de la série, on sent que Jeff Goldblum est heureux de se promener pour enquêter sur ce qui les rend attrayants ou fascinants. Son enthousiasme est tellement communicatif qu’on se demande pourquoi on ne lui a pas confié plus tôt les rênes d’une émission.

« C’est vraiment moi ! J’ai essayé d’être authentique »

« C’est vraiment moi ! J’ai essayé d’être authentique. Mais vous savez quoi ? Ce rôle particulier d’enquêteur fait ressortir cette partie de moi. Je suis naturellement plein de bonne volonté, d’une curiosité communicative et ouverte. C’est comme ça tout le temps. Mais, ces aspects de ma personnalité sont particulièrement déclenchés lorsque je suis avec des gens intéressants, comme avec toutes ces sortes de gens que je n’aurais pas eu la chance de rencontrer normalement », raconte-t-il.

Dans Le Monde selon Jeff Goldblum, l’acteur sillonne les Etats-Unis au gré de conventions, foires, marchés ou laboratoires de R & D à la rencontre de fans inconditionnels et d’experts du sujet traité dans l’épisode. Une sorte de C’est pas sorcier où Jeff Goldblum serait tout à la fois Fred, Sabine, Jamy. Des informations plus factuelles sont via de petites séances d’animation, qui vous amène à vous demander à quoi ressemble l’intérieur du cerveau de Goldblum.

Le charme de la série réside essentiellement dans sa personnalité de dandy sympathique, limite excentrique. Au fil des épisodes se dessine le portrait en filigrane du comédien fétiche de Wes Anderson. Il mentionne régulièrement des anecdotes personnelles, fait référence aux livres qu’il a lus et qu’il est en train de lire, aux concepts auxquels il s’intéresse et pose tout un tas de questions toutes articulées avec la même forme d’exubérance joyeuse.

La glace sur mesure réalisée dans l’épisode consacré aux crèmes glacées a été inspirée par le fils de l’acteur, Charlie. Dans l’épisode sur les sneakers, l’acteur évoque son oncle. « Le frère de mon père, que je n’ai jamais rencontré, mais dont j’ai vu des photos. Il me ressemblait beaucoup. Et il avait exactement ma taille. Il s’appelait Chuckie Goldblum. Il devait intégrer la NBA et était destiné à être une grande star du basket-ball universitaire. Il a été, avec mon père, volontaire pour la Seconde Guerre mondiale. Malheureusement, Chucky, au début de la vingtaine, est parti en mission aux commandes d’un avion et n’a jamais été retrouvé », confie l’acteur.

« Il y a une voie que j’ai suivie avec passion, c’est le jazz »

Les références au cinéma sont évidemment légion, comme lorsqu’il improvise dans une foire un monologue du Parrain, mais Jeff Goldblum est aussi un musicien, un sujet sur lequel il est intarissable. « Il y a une voie que j’ai suivie avec passion, c’est le jazz », explique-t-il tout en énumérant les artistes qu’il aime comme « Imelda May, l’un des plus extraordinaires êtres humains de la planète et aussi une grande artiste », « Keith Jarrett, un de mes pianistes de jazz préférés » ou encore « Fiona Apple, Gregory Porter, Anna Calfee, et beaucoup, beaucoup de gens. »

Au fil des épisodes, l’acteur et musicien nous parle de la nature humaine et de l’importance de rester curieux. « Je regarde mes enfants un de quatre ans et demi et un autre de deux ans et demi, Charlie et River. J’ai vécu une vie consacrée aux choses que j’ai aimées. Etre acteur me permet d’explorer de nombreux domaines, de travailler avec des personnes intéressantes, d’aborder de nombreux sujets. Tout cela me permet de rester curieux, intéressé et jeune ! », rit-il.

« Je me suis retrouvé avec des femmes de 80 à 90 ans qui montaient un ballet aquatique »

Tourner cette série documentaire « a été instructif, surprenant et inattendu. Je n’arrêtais pas de dire à l’équipe de tournage au moment où nous partions : “comment me serais-je retrouvé ici si ce n’était pas pour l’émission ?”. J’ai rendu visite à des gens que je n’aurais jamais eu la chance de rencontrer. Dans l’épisode consacré aux piscines, je me suis retrouvé avec des femmes de 80 à 90 ans qui montaient un ballet aquatique. Je me suis retrouvé sur le USS America, un grand navire de la marine où ils organisent des soirées glaces. Et pour les besoins de la saison 2, j’ai même rencontré des astronautes ! », s’émerveille-t-il.

Et de poursuivre : « Je vais sur de nombreuses tangentes, je me permets d’explorer l’inattendu et de m’ouvrir, à ma façon, spontanée. C’était la chose la plus amusante que j’ai jamais faite. »

Alors que nos horizons sont momentanément rétrécis en plein confinement, Le Monde selon Jeff Goldblum démontre que même les objets du quotidien, les plus banals et insignifiants, recèlent de trésors cachés. « Le monde de Jeff Goldblum reflète en quelque sorte la dynamique générale de mon fonctionnement intérieur, qui, je dirais, est caractérisé comme étant quelque peu ensoleillé et positif », conclut l’acteur. Quelque part entre Jack Nicholson et Bill Murray, Jeff Goldblum est probablement l’une des personnes les plus cool de la Terre, n’hésitez pas à l’inviter dans votre salon !

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