Alors que la France est toujours confinée, AlloCiné vous conseille 10 films culte à (re)voir sur la plate-forme Amazon Prime du « Parrain » à « Gladiator » en passant par l’irrésistible comédie « The Big Lebowski ».
Le catalogue de la plateforme est susceptible d’évoluer, et certains contenus de disparaître.
TERMINATOR 2
L’une des plus grandes suites de l’Histoire du cinéma. Si Terminator premier du nom a révélé le réalisateur James Cameron et confirmé Arnold Schwarzenegger au rang de superstar du box-office, sa suite – sous-titrée Terminator 2: Le Jugement dernier – a créé un raz-de-marée sans précédent, en grande partie pour son scénario entrainant mais aussi pour ses effets spéciaux (à l’époque) révolutionnaires. Devenu le gentil de l’histoire, Schwarzy alias le T-800 livre ici la bataille à l’un des méchants les plus redoubles qu’il ait été donné de voir sur un écran de cinéma : le T-1000, dont l’alliage métaliquide lui permet de résister aux balles mais également de changer d’apparence. Plus de trente après sa sortie, Terminator 2 reste à ce jour comme un chef d’oeuvre dont aucun des opus qui l’ont suivi n’ont jamais été la hauteur de la légende…
THE BIG LEBOWSKI
Anti-héros ultime, Jeffrey Lebowski, dit le Dude, incarné par le légendaire Jeff Bridges, se retrouve bien malgré lui au centre d’une affaire d’enlèvement lorsqu’il est confondu par deux truands à la petite-semaine pour un richissime milliardaire. Bien décidé à se faire rembourser le tapis sur lequel ont uriné les voyoux, le Dude n’en oublie néanmoins pas les choses essentielles de la vie, à savoir les parties de bowling en compagnie de ses potes, le virulan vétéran Walter (John Goodman) et le hippie demeuré Donnie (Steve Buscemi). Passés maîtres dans le registre de l’humour noir, les frères Coen signent avec The Big Lebowski une comédie hilarante dont les quiproquo s’enchaînent aussi rapidement que les punchlines mémorables.
HIGHLANDER
Lorsque nous l’avions rencontré, Christophe Lambert nous avait confié avoir accepté de tourner ce film pour son aspect romantique. Et en effet, bien qu’il soit un film d’action de bonne facture malgré des effets spéciaux datés, c’est bien pour son histoire qu’Highlander est devenu un film culte, l’histoire de cet immortel condamné à voir ses êtres chers vieillir et mourir sous ses yeux. Traqué depuis plusieurs siècles par le sanguinaire Kurgan, lui-même immortel, MacLeod devra se défendre coûte que coûte, c’est bien connu : « Il ne peut en rester qu’un ! » En bonus : l’inoubliable bande-originale signée Queen, avec des titres aussi mémorables que « Who Wants to Live Forever ? » ou encore « Princes of the Universe ».
LE PARRAIN
Commande consentie par Francis Ford Coppola après avoir investi sa fortune personnelle dans THX-1138 de George Lucas, Le Parrain a paradoxalement permis au cinéaste américain de se transcender en livrant non seulement son meilleur travail, mais aussi l’un des plus grands chefs d’oeuvre du 7ème Art. Si aujourd’hui le choix de Marlon Brando en Vito Corleone fait figure d’évidence, rappelons qu’à l’époque il fallut toute l’insistance de Coppola pour imposer l’acteur dans le rôle du mafieux. Un choix payant puisque Brando fut récompensé par l’Oscar du Meilleur Acteur, prix qu’il ne vient toutefois pas récupérer pour exprimer son mécontentement quant à la représentation des natifs américains au cinéma. Egalement disponibles sur Amazon : Le Parrain 2 et Le Parrain 3.
RAGING BULL
Raging Bull, c’est l’un des grands classiques du septième art. Un long métrage signé Martin Scorsese qui retrace les moments forts de la carrière flamboyante de Jake La Motta, champion de boxe poids moyen incarné à l’écran par Robert De Niro. Issu d’un milieu modeste, ce roi du ring fut le héros de combats mythiques. Autodestructeur, paranoïaque, déchiré entre le désir du salut personnel et la damnation, il termine son existence, bouffi, en tant que gérant de boîte de nuit et entertainer. Quand l’ascension et le déclin d’une vie deviennent épopée… Portrait bouleversant d’une légende du sport, Raging Bull permit à De Niro de remporter l’Oscar du Meilleur acteur pour sa prestation hors-normes.
GLADIATOR
Si les péplums ont connu leur âge d’or au cours des années 50 et 60, force est de constater que le genre a connu un nouveau souffle au début des années 2000 grâce à Gladiator. Histoire totalement fictive bien que faisant appel à d’authentiques personnages et aux légendes entourant le sanguinaire empereur Commode, ce long métrage signé Ridley Scott offre un déluge de scènes d’action dans les arènes de Rome, tandis que le casting (Russell Crowe, Joaquin Phoenix, Richard Harris et Oliver Reed, décédé en cours du tournage…) nous livre des performances époustouflantes. Enfin, impossible de ne pas écrire un mot sur l’exceptionnelle bande-originale de Hans Zimmer, probablement l’une des plus grandes réussites dans la carrière du prolifique compositeur allemand.
E.T.
E.T. est probablement l’oeuvre la plus emblématique de Steven Spielberg tant l’essence même de son cinéma transparaît dans ce conte qui voit un jeune garçon se lier avec un extra-terrestre. Récit d’une famille décomposée de classe moyenne dans les années 80, le long métrage ne cesse de jouer avec la notion d’étranger et de marginal, qu’il s’agisse d’E.T., d’Elliott, ou plus généralement des enfants face aux adultes filmés le plus souvent à travers leur regard pour symboliser le fossé creusé entre ces deux mondes. Histoire tendre et interomporelle magnifiée par la partition du légendaire John Williams, E.T. aurait été inspiré à Spielberg par François Truffait, qui lui avait déclaré lors du tournage de Rencontre du troisième type : « Oubliez les soucoupes volantes, travaillez avec des enfants. »
FIGHT CLUB
« Le film indépendant le plus cher jamais produit. » Ainsi avait été écrit Fight Club par son réalisateur David Fincher. Le film électro-choc adapté du roman de Chuck Palahniuk qui réunit deux des plus grandes stars de son époque Edward Norton et Brad Pitt est une merveille tant du plan visuel et des audaces tentées par le cinéaste de Se7en que pour le propos contestataire du long métrage. Violent, irrévérenscieux, au point d’avoir été parfois été qualifié d’Orange Mécanique de son époque, Fight Club a également donné naissance à l’un des personnages les plus charismatiques de l’Histoire du cinéma, Tyler Durden, tandis que la bande-originale des Dust Brothers reste à ce jour comme l’un des plus mémorables de ces dernières années.
RETOUR VERS LE FUTUR
A ranger sans conteste au panthéon des plus grandes sagas cinématographiques, Retour vers le futur incarne toute l’énergie du cinéma des années 80, alors que cette trilogie relate les aventures à travers le temps d’un jeu adolescent et de son ami scientifique à bord d’une DeLorean (« Quitte à voyager dans le temps, autant le faire dans une voiture qui a de la gueule ! ». Des dialogues ciselés à la perfection, des personnages attachants et une maîtrise de l’espace-temps qui permet de lien ces trois films, sans oublier l’incroyable alchimie de ses deux interprètes Michael J. Fox et Christopher Lloyd, à jamais Marty et le Doc dans le coeur des cinéphiles !
KILL BILL
Au cours d’une cérémonie de mariage en plein désert, un commando fait irruption dans la chapelle et tire sur les convives. Laissée pour morte, la Mariée enceinte retrouve ses esprits après un coma de quatre ans. Celle qui a auparavant exercé les fonctions de tueuse à gages au sein du Détachement International des Vipères Assassines n’a alors plus qu’une seule idée en tête : venger la mort de ses proches en éliminant tous les membres de l’organisation criminelle, dont leur chef Bill qu’elle se réserve pour la fin… Le diptyque signé Quentin Tarantino est disponible sur OCS, donc aucune raison de se priver. Manifeste et hommage au cinéma d’exploitation des années 70, aux films d’arts martiaux, magnifique portrait de femme incarnée par Uma Thurman qui trouve ici un des meilleurs rôles de sa carrière; un humour trash et décapant, une fabuleuse brochette de seconds couteaux et comédiens, dont le regretté David Carradine, alias « Bill »; une BO démentielle, comme souvent chez Q.T… Ce ne sont pas les raisons qui manquent pour voir ces « deux films en un » absolument jubilatoires.
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