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Des scientifiques américains ont réussi à dépister plusieurs sortes de tumeurs grâce à des tests sanguins et un algorithme. Explications.
Les méthodes pour dépister un cancer peuvent être douloureuses et peu agréables pour un patient. Pour trouver une alternative moins invasive, des chercheurs américains ont mené une étude pour détecter les tumeurs grâce à des tests sanguins. Leurs recherches ont été publiées dans la revue Anals of Oncology.
Un test sanguin analysé par un algorithme
Pour les besoins de l’étude, les scientifiques ont recruté 6 689 participants dont 2 482 avec un cancer et 4 207 sans cancer. À l’aide d’un algorithme, ils ont réussi à identifier 43,9% des cinquante sortes de tumeurs étudiées. Douze cancers considérés comme agressifs ont également été analysés : l’anus, la vessie, le côlon/rectum, l’oesophage, la tête/cou, le foie, les poumons, le lymphome, les ovaires, le pancréas, l’estomac et le néoplasme plasmocytaire. Ces tumeurs représentent près de 63% des décès aux États-Unis.
Le test de dépistage a été basé sur l’analyse de l’ADN tumoral présent dans l’organisme par un algorithme. Les tumeurs répandent de l’ADN dans le sang qui correspond à l’ADN libre des cellules appelé ADNc ou méthylations.
Plus le cancer est avancé, plus la détection est fiable
Après le test sanguin, un classificateur d’apprentissage automatique (l’algorithme) a été utilisé pour prédire la présence d’un cancer et déterminer le type. Grâce à cet algorithme, les échantillons de sang ont été analysés afin d’identifier les changements de méthylations et les classer comme cancéreux ou non.
Pendant leurs recherches, les scientifiques ont remarqué que l’algorithme a mieux détecté les cancers à un stade avancé. 93% des tumeurs du stade 4 ont été repérées contre seulement 39% de celles du stade 1. Le test de dépistage a également fait peu d’erreurs dans la détection des cancers, car il a un taux de faux-positif de 0,7%. Ce dernier correspond au nombre de personnes signalées avec un cancer alors qu’elles n’en n’ont pas.
Dans un communiqué de presse, Fabrice André, directeur de recherche à l’Institut Gustave Roussy et rédacteur en chef d’Annals of Oncology, a justifié l’importance de ces recherches : « C’est une étude repère et un premier pas vers le développement d’outils de screening facile à réaliser. La détection plus précoce de plus de 50 % des cancers pourrait sauver des millions de vies par an dans le monde et pourrait réduire significativement la morbidité induite par les traitements agressifs. »
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