Ce 31 mars sur Instagram, le photographe Jean-Marie Périer, proche ami de Johnny Hallyday, a partagé une anecdote sur le caractère bien trempé du rockeur…

Des secrets sur Johnny, il doit en connaître des tonnes, lui qui fut son ami depuis ses débuts. Jean-Marie Périer, auteur de la mythique « photo du siècle » qui mettait en scène toute la bande de « Salut les copains », en 1966, avec Johnny Hallyday en vedette, est visiblement toujours nostalgique de ces années là…

Colère noire contre les impôts

Dans un post Instagram reprenant une photo de jeunesse de l’idole des jeunes, le photographe de 80 ans s’est en effet souvenu d’une anecdote datant de la fin des années 70, qui (il l’assume) devrait en choquer plus d’un ! C’est une époque formidable qu’il décrit, où il y avait moins de « politiquement correct », regrette-t-il et qu’il est « content d’avoir vécu ».

Jean-Marie Périer raconte ainsi comment un jour où il avait été voir Eddy Mitchell en concert à l’Olympia, il était tombé sur Johnny Hallyday passablement éméché avec qui il avait eu un drôle d’échange. Jean-Marie Périer se souvient ainsi : « Quand il apparait du haut de son mètre 85, tel que je le connais, il est clair que la veille il n’a pas bu que de l’eau. Il chancelle un peu et son visage a le teint d’un cataphote de vélo (…) il se tourne vers moi et me dit avec un aplomb confondant : ‘Je reviens d’Afrique, j’ai attrapé le Paludisme !' ».

Une fois assis avec son ami au bar chez « Maryline », le photographe révèle que le chanteur entre alors « dans une colère noire contre les impôts français ». Il cite : « Oui tu comprends ils me prennent tout etc… ». Et Jean-Marie Périer de lui répondre : « Écoute je ne comprends pas, ta maison de disque t’a payé une fortune pour une publicité il y a un an et toi tu vas t’acheter un bateau cigarette qui en coûtait les trois-quarts, ce n’est pas raisonnable ! » Après un silence, Johnny lui répondra « avec gravité » : « J’en avais besoin pour aller sur la mer ! » Une réponse qui avait cillé Jean-Marie Périer qui argumente : elle « était tellement hors de la réalité que j’avais trouvé ça poétique ».

11 millions d’euros d’impayés

Des années plus tard, c’est sans doute pour alléger sa feuille d’impôts que Johnny Hallyday s’était d’abord installé en Suisse (il avait un chalet à Gstaad) jusqu’en 2015, puis aux États-Unis, à Los Angeles, où il a ouvert un trust. Aujourd’hui, tandis que David Hallyday et Laura Smet réclament leur part de son héritage à sa veuve, Laeticia Hallyday, cette dimension fiscale de l’affaire n’est pas anodine… Selon Laurence Pieau et François Vignolle, le fisc réclamerait toujours 11 millions d’euros au clan Hallyday.

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Johnny Hallyday. Ce devait être vers la fin des années 70. J’allais voir Eddy Mitchell à l’Olympia (je parle de l’ancien, avant qu’il soit détruit et reconstruit à quelques mètres). À mon arrivée dans les coulisses Eddy me prévient : Le « Grand » a fait la fête hier, occupe-t’en et on se voit après le concert ! » Je vais donc chez « Maryline », un tout petit bar au fond des coulisses dans lequel se pressait le tout Paris du spectacle pour attendre Johnny. Quand il apparait du haut de son mètre 85, tel que je le connais, il est clair que la veille il n’a pas bu que de l’eau. Il chancelle un peu et son visage a le teint d’un cataphote de vélo. C’est d’autant plus gênant pour lui que, bien sûr, tout le monde le regarde. Alors pour faire diversion il se tourne vers moi et me dit avec un aplomb confondant : « Je reviens d’Afrique, j’ai attrapé le Paludisme ! » Prouvant ainsi qu’il ne manque pas d’imagination. Je lui propose donc de s’asseoir au bar à la place que je lui avais réservé. Et tout à coup, le voilà qui entre dans une colère noire contre les impôts français. « Oui tu comprends ils me prennent tout etc… » Je me permets de lui répondre : « Écoute je ne comprends pas, ta maison de disque t’a payé une fortune pour une publicité il y a un an et toi tu vas t’acheter un bateau cigarette qui en coûtait les trois-quarts, ce n’est pas raisonnable ! » Silence. Et là il se tourne vers moi et me dit avec gravité : « J’en avais besoin pour aller sur la mer ! ». Bon d’accord aujourd’hui cette histoire peut choquer du monde, surtout en ce moment, mais j’en ai marre du politiquement correct, l’époque était autre c’est tout. Sa réponse était tellement hors de la réalité que j’avais trouvé ça poétique. Une heure plus tard il allait retrouver Eddy sur scène pour chanter « Blue suède shoes » » afin de clore le spectacle de son pote. Tout ça je suis content de l’avoir vécu. Ça ne reviendra jamais… #johnnyhallyday #eddymitchell #rockstyle #olympia #80s #souvenirs #picoftheday #paris

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Johnny Hallyday. Ce devait être vers la fin des années 70. J’allais voir Eddy Mitchell à l’Olympia (je parle de l’ancien, avant qu’il soit détruit et reconstruit à quelques mètres). À mon arrivée dans les coulisses Eddy me prévient : Le « Grand » a fait la fête hier, occupe-t’en et on se voit après le concert ! » Je vais donc chez « Maryline », un tout petit bar au fond des coulisses dans lequel se pressait le tout Paris du spectacle pour attendre Johnny. Quand il apparait du haut de son mètre 85, tel que je le connais, il est clair que la veille il n’a pas bu que de l’eau. Il chancelle un peu et son visage a le teint d’un cataphote de vélo. C’est d’autant plus gênant pour lui que, bien sûr, tout le monde le regarde. Alors pour faire diversion il se tourne vers moi et me dit avec un aplomb confondant : « Je reviens d’Afrique, j’ai attrapé le Paludisme ! » Prouvant ainsi qu’il ne manque pas d’imagination. Je lui propose donc de s’asseoir au bar à la place que je lui avais réservé. Et tout à coup, le voilà qui entre dans une colère noire contre les impôts français. « Oui tu comprends ils me prennent tout etc… » Je me permets de lui répondre : « Écoute je ne comprends pas, ta maison de disque t’a payé une fortune pour une publicité il y a un an et toi tu vas t’acheter un bateau cigarette qui en coûtait les trois-quarts, ce n’est pas raisonnable ! » Silence. Et là il se tourne vers moi et me dit avec gravité : « J’en avais besoin pour aller sur la mer ! ». Bon d’accord aujourd’hui cette histoire peut choquer du monde, surtout en ce moment, mais j’en ai marre du politiquement correct, l’époque était autre c’est tout. Sa réponse était tellement hors de la réalité que j’avais trouvé ça poétique. Une heure plus tard il allait retrouver Eddy sur scène pour chanter « Blue suède shoes » » afin de clore le spectacle de son pote. Tout ça je suis content de l’avoir vécu. Ça ne reviendra jamais… #johnnyhallyday #eddymitchell #rockstyle #olympia #80s #souvenirs #picoftheday #paris

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