Dans l’élan de solidarité face à la pandémie de coronavirus, le réalisateur d’Hippocrate, Thomas Lilti a décidé de mettre de côté ses ambitions artistiques pour reprendre sa blouse de médecin et venir en aide aux personnels de santé.

Alors que le tsunami coronavirus oblige plus de la moitié du globe à rester confinée, que nos services de santé en France voient arriver le pic de l’épidémie dans les jours à venir, bon nombre de gestes s’organisent pour soulager ceux qui soignent. Entre applaudissement aux fenêtres tous les soirs à 20h et livraisons à l’hôpital de plats mitonnés par nos chefs, toutes les initiatives sont chaleureusement reçues par le corps médical. La semaine dernière, par l’intermédiaire d’une photo qu’il diffusait sur son compte Instagram, le chanteur Charlie Boisseau (remarqué dans la troisième saison de The Voice puis à l’affiche de la comédie musicale La légende du roi Arthur) annonçait reprendre du service en tant qu’infirmier pour aider ses anciens collègues en pénurie de mains. « En cette période de crise, retour où je dois être, écrivait-il sous une photo où il portait blouse blanche et masque chirurgical.J’ai troqué ma guitare contre la blouse. »

Thomas Lilti retrouve sa première passion

Réalisateur du film et de la série à succès Hippocrate, Thomas Lilti a décidé d’emboiter le pas de Charlie Boisseau, et de mettre de côté ses projets artistiques pour venir en aide à une profession qu’il a exercée pendant près de 15 ans : la médecine. « Je me suis porté volontaire aux urgences pour essayer d’aider modestement, afin de permettre aux médecins les plus compétents, ceux qui ont le vrai savoir, de se reposer ne serait-ce que quelques heures. C’est la moindre des choses,a annoncé le réalisateur dans le JDD. J’ai prêté le serment d’Hippocrate, la médecine a fait partie de ma vie pendant quinze ans. Quand on me demande ma profession, je réponds médecin, malgré toutes ces années sans pratiquer. Je suis à 100% disponible » Concrètement Thomas Lilti est sur le terrain depuis plusieurs jours déjà. « J’ai commencé par faire de la régulation au Samu 92 et depuis jeudi je suis passé aux urgences de l’hôpital Robert-Ballanger, en Seine-Saint-Denis, là même où on tourne la série Hippocrate, confie-t-il à l’hebdomadaire.J’ai été confronté aux difficultés des soignants, qui s’organisent au jour le jour pour essayer de prendre en charge l’arrivée massive des personnes contaminées » Un retour aux sources dur mais salvateur.

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