Ce vendredi 8 novembre, Valentine Monnier, une photographe française de 62 ans, a accusé Roman Polanski de l’avoir violée en 1975. Deux jours après ses déclarations, l’avocat du réalisateur a réagi auprès de l’AFP.

Roman Polanski est dans la tourmente depuis ce vendredi 8 novembre, lorsque Le Parisien a publié le témoignage de Valentine Monnier, une photographe française de 62 ans, qui assure que le réalisateur l’aurait violée en 1975. Cet événement se serait passé lors d’un voyage à Gstaad, en Suisse, dans le chalet que possédait le réalisateur de J’Accuse. “En 1975, j’ai été violée par Roman Polanski. Je n’avais aucun lien avec lui, ni personnel, ni professionnel et le connaissais à peine, a-t-elle révélé. Ce fut d’une extrême violence, après une descente de ski, dans son chalet, à Gstaad, il me frappa, roua de coups jusqu’à ma reddition puis me viola en me faisant subir toutes les vicissitudes. Je venais d’avoir 18 ans. Je crus mourir.

« Des faits vieux de quarante-cinq ans »

À la suite de ces accusations, Roman Polanski a nié les faits qui sont sous le coup de la prescription. Ce 10 novembre, son avocat Me Hervé Temime, qui représente également Laura Smet dans l’héritage de Johnny Hallyday, a annoncé à l’AFP que le réalisateur ne comptait pas en rester là. “M. Polanski conteste avec la plus grande fermeté cette accusation de viol, a-t-il déclaré. Nous travaillons aux suites judiciaires à apporter à cette publication.

Il a également précisé que son client ne “participera pas au tribunal médiatique et moi pas davantage”. Il a finalement conclu : “Je veux juste rappeler que cette accusation concerne des faits vieux de quarante-cinq ans. Que jamais cette accusation n’a été portée à la connaissance de M. Polanski et pas davantage à l’institution judiciaire, si ce n’est un courrier au Procureur général californien il y a deux ans, à lire Le Parisien”. Pour rappel, Roman Polanski est poursuivi aux Etats-Unis depuis 1977 pour le viol d’une mineure de 13 ans.

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