On ne l’avait pas vu venir : Helmut Fritz, le chanteur qui a connu un succès express en 2009, a refait surface. Confiné et de tout coeur avec les personnels soignants, il a interprété une « version spéciale 2020 » de son tube Ça m’énerve.
Avec son look improbable, son accent allemand piqué à Karl Lagerfeld et son enthousiasmante mauvaise humeur, Helmut Fritz avait connu un franc succès en 2009. Son single Ça m’énerve, dans lequel il fustigeait celles qui portent « la frange à la Kate Moss » et les gens qui font la queue pour acheter des macarons chez Ladurée (mais bon, il paraît qu’ils sont bons), s’est vendu à plus de 500 000 exemplaires. En haut du top 50, le chanteur venu de Moselle – de son vrai nom Eric Breff – a été un véritable phénomène de la fin des années 2000. Il a eu droit à son portrait dans Libération et a par la suite sorti deux albums, ainsi qu’un EP de Noël. Après avoir tenté une autre carrière sous le nom de Geronimo, Eric Breff a repris son costume d’Helmut Fritz pour une série de concerts… qu’il ne peut plus vraiment assurer en raison du confinement. Qu’à cela ne tienne : il lui reste les réseaux sociaux pour faire vivre son personnage, qui ne décolère pas depuis 2009. Et la crise sanitaire ne fait que l’énerver encore plus…
Helmut Fritz soutient les équipes médicales
Confiné chez lui, Eric Breff a mis une casquette de capitaine et de grosses lunettes de soleil, enfilé un treillis militaire et tourné une petite vidéo. « À l’ensemble du personnel médical, à celles et ceux qui risquent leurs vies chaque jour pour en sauver d’autres… Respect, amour et gratitude ! Je m’appelle Helmut Fritz et je vous dédie cette petite parenthèse… en chanson », annonce-t-il, avant d’interpréter une « version spéciale 2020 » de Ça m’énerve. « Je rêve du Costes et d’un verre, mais tout Paris est désert. Ils sont tous à la maison. Moi aussi, j’ai l’air d’un con. Ça m’énerve », commence-t-il, modifiant les paroles de son tube. Le nouveau texte, adapté à cette période difficile, parle des hôpitaux pleins et de la pénurie de masques, ainsi que de choses plus triviales comme les stocks de papier toilette et de pâtes qui s’envolent. « Ça m’énerve tous ces gens qui font la queue devant le Franprix… Tout ça pour des Panzani… Mais bon… en cinq minutes c’est cuit ! », s’amuse Helmut Fritz, qui n’a rien perdu de son humour. Ce moment de nostalgie a fait sourire ses abonnés, qui en avaient bien besoin !
Prenez soin de vous. ?
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