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À l’heure du Covid-19, toutes nos habitudes sont bousculées par le confinement. Parmi elles, les relations intimes. Peut-on toujours s’adonner aux plaisirs de la chair en période d’épidémie ? Le docteur Sylvain Mimoun, gynécologue, andrologue et sexologue, nous répond.

Se laver les mains régulièrement, tousser dans son coude, ne pas s’embrasser… Pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, les gestes barrières doivent plus que jamais être respectés. Si les embrassades sont à proscrire, qu’en est-il des plaisirs sexuels ? Peut-on continuer à faire l’amour sans risque ? La réponse n’est pas aussi évidente.

Plus de risques lors d’un rapport sexuel ?

Comme le précise l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le virus Covid-19 « peut se transmettre d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une personne tousse ou éternue ». À ce titre, la contamination peut donc avoir lieu à tout moment et dans toutes les circonstances, y compris lors d’un rapport intime. « Le coronavirus n’est pas une infection sexuellement transmissible mais le contact physique qu’implique un rapport sexuel peut être dangereux », explique le Docteur Sylvain Mimoun. Respiration forte et accélérée, longues embrassades, câlins et touchers peuvent ainsi constitués des risques non négligeables.

Faire l’amour avec notre partenaire de confinement

Pour les partenaires de confinement, les gestes barrières ne doivent pas être négligés lors des rapports sexuels. « Il faut bien penser à se laver les mains avant et après chaque rapport et utiliser son coude plutôt que le visage de son conjoint si l’on éternue », rappelle le sexologue. Des mesures difficiles à respecter lors d’une relation charnelle. « La particularité d’un rapport sexuel, c’est que théoriquement on perd un peu la tête donc nous ne sommes pas dans la vigilance. Or, dans le contexte actuel, le but du jeu est de rester vigilant pour se protéger », explique-t-il.

Pour les personnes qui ne sont pas confinées ensemble, la question de l’abstinence ne se pose pas, elle est imposée. Sur l’attestation de déplacement dérogatoire, la mention « aller voir son amoureux » n’apparaît pas. Donc pour patienter, on se contente de messages coquins, appelés aussi sextos ou encore des plaisirs solitaires, notamment à l’aide de sextoys.

Le safe sexe recommandé

À l’heure de Covid-19, mieux vaut donc rester prudent, même en matière de sexe. Pour cela, Dr Sylvain Mimoun recommande la pratique du safe sexe, une alternative saine et sans contact, utilisée lors de l’arrivée du sida, en 1983. « On peut se caresser ou se masturber l’un en face de l’autre afin de faire participer l’autre et se donner du plaisir sans le moindre contact physique. La pratique du sexting, le fait d’envoyer ou recevoir des messages coquins, est aussi recommandée pour entretenir le désir », conseille le sexologue. L’occasion donc de découvrir d’autres façons de faire l’amour, qui ne présentent en théorie aucun danger sur le plan infectieux.

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