La pénurie de masques chirurgicaux, désormais réservés aux professionnels de la santé en contact direct avec les patients, fait que beaucoup tentent des systèmes D. En première ligne, le masque en tissus. Est-ce vraiment utile ? Un docteur répond.
MISE À JOUR 16 – 03
Sur Europe 1, le docteur Jimmy Mohamed a répondu aux auditeurs qui se demandaient si le masque en tissu était utile : « Oui, ils peuvent être une alternative acceptable en terme de prévention » pour le citoyen lambda.
En 2009, l’épidémie de grippe A-H1N1 avait déjà entraîné une pénurie de masques chirurgicaux. On assiste au même phénomène avec l’arrivée du coronavirus. Le virus, venu de Chine, se transmet par les voies respiratoires (éternuements, toux, postillons, salive).
Néanmoins, est-il vraiment utile de porter un masque en papier – dit masques chirurgicaux – pour lutter contre le virus ?
L’ex-ministre de la santé, Agnès Buzyn insistait, avant sa démission du ministère, sur le fait que le port du masque s’adresse aux personnes porteuses du virus, afin de limiter la transmission, mais il n’est pas utile pour le reste.
Le Ministère des affaires étrangères préconise pour les personnes qui ont voyagé en Asie de porter le masque en cas de symptômes respiratoires. Le masque chirurgical doit être porté pour éviter la transmission du virus.
Lundi 27 janvier, le directeur général de la Santé Jérôme Salomon expliquait que le virus peut se transmettre entre humains “mais par des contacts étroits, c’est-à-dire moins d’un mètre”.
Le souci, c’est que le masque papier chirurgical n’est pas efficace à 100% parce qu’il ne filtre pas tout l’air inspiré ou expiré.
Le masque de protection respiratoire (de type FFP2)
Celui-là est plus efficace car il possède un dispositif de filtration des poussières et des agents pathogènes. C’est ce que porte les personnes qui sont en contact avec les porteurs du coronavirus.
Les gestes sanitaires à adopter pour éviter la transmission : se lavez les mains régulièrement et faire cuir ses aliments.
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