Pour le meurtre froid et barbare de James Raymond Jordan Sr., Daniel Andre Green et Larry Martin Demery purgent tous deux une peine de réclusion à perpétuité. Mais l’un d’entre eux est désormais éligible à une remise en liberté…
Ebranlé en janvier par la mort tragique de Kobe Bryant et de sa fille Gianna, auquel il a rendu hommage entre les larmes, Michael Jordan pourrait être à présent secoué par une autre nouvelle : l’un des deux criminels emprisonnés pour le meurtre de son père James Jordan Sr., en 1993, est éligible à une libération conditionnelle, selon les informations de TMZ.com.
Le site américain révèle que Larry Demery, condamné à la prison à perpétuité pour ce crime et aujourd’hui âgé de 44 ans, pourrait présenter une demande en ce sens devant la commission compétente en vertu d’un programme « conçu pour préparer certains détenus à une remise en liberté via des activités structurées, une évolution dans les niveaux de détention, une participation dans des programmes communautaires et des dates de liberté conditionnelle prédéterminées« .
Le 23 juillet 1993, Larry Demery et Daniel Green avaient abattu James Jordan Sr. alors qu’il dormait dans sa voiture, s’étant arrêté sur le bas-côté de l’Highway 74, en Caroline du Nord, pour se reposer alors qu’il revenait d’une cérémonie d’obsèques. Les deux hommes avaient volé sa Lexus SC400 flambant neuve, mobile de leur crime, ainsi que d’autres effets (notamment deux bagues de champion de NBA de Michael Jordan, qui avait alors 30 ans et déjà trois titres) et s’étaient débarrassés du corps du père de Michael en le jetant par dessus un pont. La dépouille n’avait été retrouvée que onze jours plus tard dans un marais de Caroline du Sud et, compte tenu de son état de décomposition, n’avait pu être identifiée que grâce à son dossier dentaire.
Green et Demery, qui avaient été facilement appréhendés pour s’être servis du téléphone cellulaire de leur victime, avaient tous deux été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité. Demery avait affirmé qu’ils n’avaient pas prévu de tuer James Jordan, mais seulement de le ligoter, et que Green avait pressé la détente de sa propre initiative et sans raison. Toutefois, en janvier 2018, la directrice du Center of Actual Innocence révélait, preuve à l’appui, que Green n’était pas l’auteur du meurtre et, quelques mois plus tard, demandait une audience au juge de la Cour suprême, audience qui n’a pour l’heure pas été accordée.
James Jordan Sr. repose à Teachey, en Caroline du Nord.
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