Les retrouvailles des Cambridge et des Sussex, pour un dernier engagement commun, n’ont pas vraiment rassuré sur l’état de leurs relations, ce 9 mars. On a longtemps cru le prince William en profond désaccord avec son petit frère Harry, trop pressé de se placer sous la coupe de Meghan Markle. Mais au cours des 12 derniers mois, Kate Middleton a elle-même prouvé qu’elle était capable de raideur…
Gentille, mais pas niaise. « Waity Katy » ou « Katy qui attend », pour reprendre le surnom cruel dont on l’avait affublé alors qu’elle attendait que William la demande en mariage, n’est plus. Vive Kate Middleton, épouse de numéro 2 dans l’ordre de succession au trône, déjà duchesse de Cambridge et un jour reine d’Angleterre ! Si les masques ont tombé à l’abbaye de Westminster, le 9 mars dernier, c’est un visage méconnu, mais pas moins rassurant, qu’affichait la mère des petits George, Charlotte et Louis.
On lui a trouvé un air glacial, des traits sévères, un manque d’émotivité face à cet embarrassant Megxit qui a sans doute trop traîné. Ce n’est pas faute d’avoir été prévenus au cours des derniers mois qu’elle n’avait plus peur de s’imposer. Ce stoïcisme, cette discipline, ne sont d’ailleurs pas sans impressionner Elizabeth II : ils font les grandes reines, comme elle !
Avant Meghan Markle, Rose Hanbury a fait les frais de son inflexibilité nécessaire à son futur rôle de reine
De la même manière que Sa Majesté apprit à ne pas réagir aux rumeurs d’infidélité du prince Philip, et qu’elle sut gérer avec fermeté sa soeur Margaret, princesse rebelle, Kate Middleton distingue devoirs et sentiments avec une intelligence forçant le respect, depuis un an. L’éducation de Carole Middleton n’y est pas pour rien. Le tempérament compétiteur de la duchesse lui a également servi. Mais si Kate et William se montrent plus tactiles que jamais, la fille aînée des Middleton conçoit également leur mariage comme un contrat, un partenariat inébranlable.
Lorsqu’il y a un peu moins d’un an, fin mars 2019, la presse britannique s’est emballé sur un rapprochement du duc de Cambridge avec Rose Hanbury, voisine du Norfolk, Kate n’a laissé transparaître aucun signe d’agacement. La supposée traîtresse a été tenue à distance. Le sujet est devenu tabou dans le Norfolk. Après des retrouvailles sans effusion à Buckingham en juin, les deux femmes ne se sont finalement rapprochées qu’en ce début d’année. Rose Hanbury est réapparue aux côtés des Cambridge à une messe dominicale à Windsor, elle aurait même été conviée à fêter l’anniversaire de Kate à Anmer Hall. Grande magnanimité de la duchesse, isn’t it?
Face à Meghan Markle, il faudra plus de temps pour une réconciliation. L’épouse de William n’a pas oublié les larmes que sa belle-soeur fit couler, peu avant son mariage avec Harry, en mai 2018. Elle a peu goûté sa façon de se mettre en avant, sa façon de plier le protocole à ses envies, à sa perception de ce qui est moderne et de ce qui ne l’est pas. Elles n’ont rien en commun, c’est un fait. Kate regrette amèrement le trio qu’elle formait avec Harry et William. Surtout, elle sait que les Sussex, tout comme Edouard VIII et Wallis Simpson au début du règne d’Elizabeth II, pourrait nuire à William couronné roi. Leur émancipation a déjà impacté ses cadets Charlotte et Louis qui devront clairement se positionner par rapport à leur frère aîné George.
Alors, pas un regard, pas un mot, aucune volonté de rapprochement avec l’ex-héroïne de Suits, le 9 mars dernier. Le soir même, alors qu’elle célébrait les 25 ans de Place2Be, association dont elle assure le patronage depuis 2013, Kate dissipait encore le spectre de sa rivale. Royale. Définitivement royale.
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