Ajoutez cet article à vos favoris en cliquant sur ce bouton !
Au lendemain de l’allocution du Président Emmanuel Macron à propos du coronavirus, c’est le Premier ministre Edouard Philippe qui, vendredi 13 mars 2020, a pris la parole face aux Français au sujet du Covid-19 dans le journal télévisé de 13 heures de TF1, présenté par Jean-Pierre Pernaut. Un entretien durant lequel il a évoqué la question de la fermeture des écoles.
24,80 millions. C’est le nombre de personnes qui ont regardé l’allocution télévisée du président de la République Emmanuel Macron jeudi 12 mars 2020, à 20 heures, selon les chiffres de Médiamétrie. Toutes chaînes confondues. Des audiences pharamineuses qui représentent plus de 80% des parts de marché pour une prise de parole d’une durée de 27 minutes, et une allocution dont le but était de rassurer les Français au sujet de la crise du coronavirus tout en les avertissant du danger du Covid-19 et de ses conséquences.Vendredi 13 mars, c’était au tour du Premier ministre Edouard Philippe de prendre la parole face aux habitants de l’Hexagone dans le journal télévisé de 13 heures de TF1, présenté par Jean-Pierre Pernaut. Le but ? Une sorte de service après-vente de l’allocution présidentielle avec une interview menée par le journaliste phare de la Une pour répondre aux questions que se posent les Français. Edouard Philippe a notamment évoqué le sujet de la fermeture jusqu’aux vacances de Pâques (une date qui pourrait évoluer), des écoles, de la crèche à l’université en passant par la maternelle, le collège et le lycée. Une mesure qui inquiète de nombreux parents, soucieux de savoir comment ils vont pouvoir travailler ou de savoir qui va s’occuper de leurs enfants. De leur côté, les élèves ont accueilli la nouvelle de manière beaucoup plus positive. Alors que les plus grands partageaient leur joie sur les réseaux sociaux, les petits, eux, ont pour beaucoup pensé avoir droit à des vacances forcées. Que nenni ! Il faudra bel et bien travailler, comme a tenu à le rappeler Edouard Philippe en confiant une anecdote : sa propre fille a, elle aussi, pensé bénéficier de congés, a-t-il affirmé.
« Le premier point de rendez-vous sera les vacances de Pâques »
“On maintiendra ces mesures aussi longtemps que nécessaire et évidemment, le moins longtemps possible, mais aussi longtemps que nécessaire”, a commencé Edouard Philippe. “Nous les prenons parce que nous savons que les enfants, qui ne développent jusqu’à présent aucune espèce de forme sévère de la maladie – ce qui est quand même la bonne nouvelle de cette affaire, il y en a -, la transmettent. Pour limiter la circulation du virus, il est intéressant de faire en sorte que les enfants ne soient pas rassemblés en trop grand nombre, et donc, de fermer l’école. C’est la raison pour laquelle nous prenons cette mesure. Aussi longtemps que nécessaire. Il est probable, en effet, que le premier point de rendez-vous sera les vacances de Pâques qui arrivent dans trois semaines pour certaines zones.” Conscient des difficultés rencontrées par les parents, le Premier ministre poursuit : “C’est long, et évidemment c’est très déstabilisant pour certains parents, c’est aussi déstabilisant pour certains enfants parce que l’école, ce n’est pas simplement une façon de faire garder ses enfants, c’est aussi un lieu d’apprentissage.”
« Je ne vous cache pas que ma fille, quand elle a appris qu’elle n’avait pas école lundi, a pensé qu’elle était en vacances »
Le but, pour le gouvernement, sera toutefois de maintenir les examens et concours des plus grands, jugés autonomes. Les plus petits, eux, devraient recevoir leurs cours à la maison. “Ce qu’il va se passer, pour des millions d’enfants, c’est qu’ils ne vont pas être en vacances !”, a-t-il répété. “Alors peut-être qu’au début, ils ont l’impression qu’ils sont en vacances. Je ne vous cache pas que ma fille, quand elle a appris qu’elle n’avait pas école lundi, elle a pensé qu’elle était plutôt en vacances. Bon. Néanmoins, l’idée est qu’ils n’interrompent pas le parcours éducatif, parce que sinon, il y aura un problème pour la nation”, a lâché l’homme politique de 49 ans, marié à Édith Chabre, avec qui il a trois enfants : Anatole, Léonard et Sarah. Et de conclure : “Grâce aux instruments par Internet, grâce aux Centre National d’Enseignement à Distance (CNED), nous allons être capables de proposer une façon de ne pas perdre le contact avec la classe, une façon de ne pas perdre le contact avec l’étude, c’est très important. C’est ça, aussi garantir la continuité de la vie de la nation.” Comme de nombreux parents, les enfants connaîtront donc bientôt les joies du télétravail.
A lire aussi : Coronavirus : qu’est-ce que le chômage partiel annoncé par Emmanuel Macron ?
Nos meilleurs conseils chaque semaine par mail, pendant 2 mois.
En savoir plus
- Des menus simples et délicieux
- Des exercices sportifs ludiques
- Nos astuces pour vous affiner
Source: Lire L’Article Complet