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Le président de la République a annoncé hier soir les principales mesures pour tenter d’endiguer la propagation du virus. Parmi celles-ci, la mise en place de conditions particulières par rapport au travail.
Établissements scolaires fermés, limitation des déplacements pour les personnes âgées, trêve hivernale reportée. Les annonces d’Emmanuel Macron lors de son allocution d’hier soir appellent à la prudence. En ce qui concerne le travail, il a demandé à ce que le télétravail soit privilégié dans la mesure du possible afin de limiter les déplacements. Il a également invoqué le chômage partiel, avec indemnisation par l’État des salariés contraints de rester chez eux.
Le chômage partiel, c’est quoi ?
Si le mot « chômage » fait frémir, en réalité le salarié et son entreprise sont mis à l’abri en cas de baisse ou de suspension des activités. Au vu des circonstances entraînées par le coronavirus, il ne peut pas y avoir de rupture de contrat de travail. D’où le terme « partiel ». Par contre, l’employé ne bénéficie pas du droit de refuser d’être mis au chômage technique. Cette mesure se traduit soit par la diminution des horaires de travail du salarié, soit par la fermeture complète ou temporaire de la société. Elle touche les travailleurs d’un établissement dans leur collectivité et ne peut en aucun cas s’adresser à un profil particulier. Plus de 5000 entreprises et 80 000 salariés sont à ce jour concernés en France.
Baisse du salaire : l’État et l’entreprise versent des indemnités
Moins de travail, moins de rémunération. Un employé au chômage partiel ne touchera que 70 % de son salaire brut, calculé sur la base des horaires qu’il n’a pas travaillés. Heures supplémentaires non comprises. Ce qui constitue une perte de revenu non négligeable, d’un côté comme de l’autre. En terme général, l’État s’engage à dédommager l’entreprise, mais seulement à hauteur de 8€ de l’heure, soit l’équivalent du SMIC actuel. Hier, le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a annoncé vouloir déplafonner ce dispositif. Une volonté appuyée et même surpassée par Emmanuel Macron qui a déclaré lors de son allocution que tout sera mis en oeuvre pour indemniser les salariés, et ce peu importe le coût. À ce jour, il a été décrété que 100% du chômage partiel sera pris en charge, au-delà du salaire minimum. Une démarche qui devrait coûter plus de 242 millions d’euros à l’État français.
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