En conflit contre Universal, Stéphan Eicher ne mâche pas ses mots contre la société de production. Il s’estime complètement étouffé financièrement, comme il l’a fait savoir dans les colonnes de Paris Match.
Stéphan Eicher pousse un violent coup de gueule. Dans une interview accordée à Paris Match, pour la sortie de son nouvel album, il est revenu sur son conflit avec Universal qui l’a obligé à s’éloigner des studios d’enregistrement durant cinq longues années. Toujours associé à cette société de production, il a tout de même décidé de changer de filiale en quittant Barclay pour rejoindre Polydor. Lui qui se décrit comme étant pas rancunier à répondu à la demande d’Universal en leur fournissant deux nouveaux albums. L’homme de consensus qu’il est, assure ne pas être un homme libre, sauf sur scène. "Je suis le premier à être connecté dépendant", a-t-il confié, avant de déclarer qu’il y avait de nombreuses choses qui pouvaient le mettre hors de lui.
Aujourd’hui, Stéphane Eicher ne peut plus vivre de la vente de ses disques. La faute, selon lui, aux maisons de disques qui empochent un pactole sur le dos des artistes. "Quand on est à 80-20, cela réduit l’artiste à de l’esclavage. Prenez une calculette et regarder ce qu’Universal gagne chaque heure, c’est phénoménal", a-t-il lâché. Alors qu’il aimerait garder son calme et laisser couler, il n’y parvient pas. "C’est énervant. Parce qu’on joue de la guitare, on doit être maltraité ? Arrêtez de nous prendre pour des putes. Nous sommes d’abord des humains… Mais c’est fatiguant de devoir sans cesse le répéter."
Les regrets de Stéphan Eicher
A 59 ans, le chanteur a encore des envies et des rêves. Il espère surtout ne plus avoir de regrets. Il a reconnu, qu’il n’était pas fier de tout ce qu’il a fait, à présent, durant sa carrière. Il regrette notamment d’avoir écouté certaines maisons de disques qui lui demandaient sans cesse de sortir des chansons, qui sont certes devenues des tubes. "En réalité, je voulais faire des bouquets de fleurs pour ma femme, voir grandir mon deuxième fils, apprendre à cuisiner. Qu’on me foute la paix."
Source: Lire L’Article Complet