Lorsque Demi Lovato a été confrontée à l’addiction à l’âge de 19 ans, elle a été prise en charge de façon appropriée, ce qui n’a pas été le cas six ans plus tard lorsqu’elle a rechuté. L’artiste a failli mourir il y a un peu moins de
deux ans, suite à une overdose d’héroïne à son domicile. Une rechute après six ans de sobriété qui aurait pu être évitée si elle avait été mieux comprise.

« J’ai compris avec le temps que les désordres alimentaires empirent avec le temps. (…) Cela m’a menée à être vraiment très malheureuse. Ma boulimie a empiré. J’ai demandé de l’aide et je n’ai pas reçu l’aide dont j’avais besoin », a-t-elle confié sur le plateau du Ellen DeGeneres Show que relaye
USA Today.

Manque d’écoute

L’interprète de Sober raconte avoir envoyé un message aux membres de son équipe leur expliquant qu’elle se sentait « plus mal que quand je buvais. Pourquoi rester sobre ? ». En réponse, elle a reçu : « Tu es très égoïste, ça ruinerait tout, pas seulement pour toi, mais pour nous aussi ». « Je me suis sentie totalement abandonnée alors j’ai bu. Ce soir-là, je me suis rendue à une soirée et il y avait d’autres trucs, c’était trois mois seulement avant que je finisse [victime d’une overdose] à l’hôpital », ajoute celle qui a été « abandonnée par son père ».

Si Demi Lovato a choisi de se livrer à cœur ouvert, c’est pour les autres, dans la même situation qu’elle. « J’ai pris des décisions qui m’ont menées là où j’en suis actuellement. (…) C’est important pour moi d’être assise ici et [de] vous raconter, à vous qui êtes chez vous, que si vous traversez cela, vous seul pouvez vous en sortir… Tant que vous prenez la responsabilité de ce qui vous arrive, vous pouvez surmonter cela et apprendre à vous aimer de la façon dont vous le méritez », a conclu la star, dont le prochain single s’intitule I Love Me.

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