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Isabelle Morini-Bosc a assisté à la cérémonie des César le 28 février dernier. A la sortie de la salle Pleyel, elle a été interpellée par des associations féministes. Dans Touche pas à mon poste lundi 2 mars, elle est revenue sur cet échange houleux et a révélé avoir été victime de viol.
Depuis quelques jours, les César font beaucoup parler. Au cours de la 45ème cérémonie diffusée le vendredi 28 février et présentée par Florence Foresti, le réalisateur Roman Polanski a reçu plusieurs récompenses pour son film J’accuse. Alors que l’actrice Adèle Haenel a immédiatement quitté la salle, l’humoriste a décidé de partir avant la fin. A la sortie de la Salle Pleyel, les associations féminines contre les violences faites aux femmes étaient également présentes. Un échange houleux a alors éclaté entre Isabelle Morini-Bosc et les associations féministes lui reprochant son soutien au réalisateur franco-polonais.
Dans cette séquence, filmée par les équipes de Quotidien et dévoilée par Touche pas à mon poste lundi 2 mars, Isabelle Morini-Bosc révèle avoir été victime de viol. La chroniqueuse est revenue sur cet épisode douloureux dans l’émission de C8. « Quand je sors des César, je tombe sur une jeune femme qui me dit qu’on aura la peau de Polanski. Je lui réponds que j’ai adoré le film. Après, quelqu’un crie derrière : ‘crève sal*pe !’ et ‘tu mérites d’être violée !’ C’est là que je reviens et je dis : ‘j’ai été attouchée pendant 5 ans et violée 3 fois donc je pense avoir gagné le droit de dire que j’aime ce film », a-t-elle confié.
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Très affectée par cette altercation, la journaliste de 63 ans a fait part de sa colère sur le plateau de TPMP. « J’ai été très peinée parce qu’il s’est passé. Pour moi, cette hystérie collective, c’est pas du tout de la démocratie. Quand j’entends qu’il faut pas féliciter le film de Polanski sinon c’est du fascisme, c’est pas ça la démocratie ! ». Quelques instants plus tard, elle a évoqué son douloureux traumatisme : « Je ne suis pas dans le paraître et l’apparaître, j’en parle jamais et j’en ai jamais parlé. Si j’avais vu qu’il y avait Quotidien, je n’en aurais pas parlé ! », a-t-elle conclu.
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