Charlotte Gainsbourg fait partie de la pléiade de stars conviée à la 45e édition des César, ce vendredi 28 février. Mais en arrivant à la salle Pleyel, à Paris, l’actrice a suscité l’inquiétude lorsqu’elle est apparue avec une jambe dans le plâtre et des béquilles dans les mains. Que lui est-il arrivé ?
C’est le grand soir. Ce vendredi 28 février, les pointures du septième art ont rendez-vous à la salle Pleyel à l’occasion de la 45e édition de la cérémonie des César. Événement cible de toutes les critiques, notamment suite aux douze nominations attribuées à Roman Polanski pour le film J’accuse. Pour rappel, le réalisateur est accusé de viols par une douzaine de femmes. Ébranlés par la polémique, le cinéaste et son casting ont annoncé boycotter les César. Jean Dujardin et compagnie ne sont pas les seuls à avoir choisi de planter la cérémonie. Brad Pitt, qui avait déjà annulé sa venue aux Bafta Awards au début du mois de février 2020, n’assistera pas à l’événement.
S’il y a bien quelqu’un qui a répondu présent, c’est Charlotte Gainsbourg. Pour cette soirée placée sous le signe du cinéma, la compagne d’Yvan Attal a misé sur une tenue bling-bling et sobre à la fois. Mais ce n’est pas ses vêtements qui ont attiré l’attention comme l’ont repéré nos confrères de Purepeople. L’actrice a foulé le tapis rouge avec une jambe plâtrée et une béquille dans chaque main. Une blessure ? Une chute ? Non, une scène pour la série Dix Pour Cent. Celle qui avait été annoncée au casting de la prochaine saison du feuilleton en octobre 2019 est en effet arrivée sur place bien en avance afin de tourner une séquence d’un futur épisode dans lequel elle est… plâtrée. La nature de ce dernier n’a, pour le moment, pas été précisée. Une chose est sûre : son arrivée en aura sûrement amusé plus d’un.
Une cérémonie sous haute tension
Difficile de ne pas rappeler le climat de crise qui plane sur les César. Au-delà de l’affaire Roman Polanski, la cérémonie est aussi critiquée pour son élitisme, notamment par Corinne Masiero, ou encore son manque de démocratie et de transparence. Une ambiance pesante qui gêne mais que comprend Nicolas Bedos, comme il a pu le confier au cours d’une récente interview. En tout cas, il sera possible de compter sur Florence Foresti pour détendre l’atmosphère. Après son lapsus grinçant sur Roman Polanski, la maîtresse de cérémonie – qui a géré la crise silencieusement depuis les coulisses – ne s’interdira aucune provocation. Son attachée de presse l’a même promis : « tout ce qu’elle a à dire, elle le dira sur scène ».
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