Poursuivie au côté de son mari François Fillon pour des soupçons d’emplois fictifs, Penelope Fillon est à la peine depuis le début du procès Au point que, comme le révèlent nos confrères de 20 minutes, l’un des juges lui ait exprimé sa compassion.
Le procès de Penelope et François Fillon s’est ouvert le 26 février devant la 32e chambre du tribunal judiciaire de Paris. Les époux sont poursuivis pour des soupçons d’emplois fictifs et sont également jugés pour complicité et recel d’abus de biens sociaux. Depuis le début du procès, l’ambiance est électrique dans la salle d’audience et lors de sa venue à la barre, Penelope Fillon s’est montrée hésitante, visiblement dépassée, parlant d’une voix douce et frêle.
Après une heure sous le feu des questions, nos confrères de 20 minutes racontent que Bruno Nataf, l’un des vice-procureurs du Parquet financier, a eu une phrase pleine de compassion à l’égard de l’épouse de François Fillon : « En vérité, nous avons mal pour vous, Madame…« , lui a-t-il dit. Penelope Fillon a en effet eu toutes les difficultés du monde à répondre aux questions des juges. Invités sur le plateau de C à vous sur France 5 le 27 février les grands reporters Gérard Davet et Fabrice Lhomme n’ont pas dit autre chose. « On était mal à l’aise pour elle« , a notamment expliqué Fabrice Lhomme.
Les hésitations de Penelope Fillon à la barre n’ont pas fait les affaires de son mari, bien au contraire. Gérard Davet confiait même qu’elle lui avait fait du tort en tentand désespérément de l’aider : « Mais, ce n’est pas qu’elle est maladroite, c’est, je pense, qu’elle est d’une franchise totale et sans doute pas assez retorse pour pouvoir imaginer que ses réponses, si elles sont sincères, vont nuire à son époux. » Le procès doit durer jusqu’au 11 mars, Penelope et François Fillon encourent jusqu’à 10 ans de prison.
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