Le livre Le kéké de la République est sorti ce jeudi 27 février en librairie. Les journalistes Jérémy Marot et Pauline Théveniaud, retracent le parcours de Christophe Castaner. Son frère, Serge Castaner a donné son point de vue sur les polémiques autour de l’homme politique.

Le livre consacré à Christophe Castaner, pilier de la Macronie, est paru jeudi 27 février 2020 aux éditions Plon. Intitulé Le kéké de la république et écrit par les journalistes Jérémy Marot et Pauline Théveniaud, cet ouvrage retrace la vie du bras droit d’Emmanuel Macron et évoque le caractère du ministre de l’intérieur. Les journalistes reviennent sur le parcours de l’homme politique de 54 ans marqué par les polémiques. De sa jeunesse auprès d’un père violent aux cercles de jeux marseillais, en passant par ses débuts au PS jusqu’à ses frasques de ministre dans un bar. En mars 2019, il avait été aperçu dans une boîte de nuit parisienne, au Noto. On pouvait le voir en charmante compagnie, en train d’enlacer une femme. La réputation du père de famille avait alors pris un sacré coup !

De son côté, son frère Serge Castaner a tenu à rectifier la vérité dans le livre. Et il ne se montre pas tendre à l’égard de son politicien de frère. « S’il s’est fait piéger comme cela, c’est qu’il n’est plus capable de se défendre, trop fatigué pour être lucide », a lâché Serge Castaner. « Si tu n’es pas capable de te douter qu’il y avait 25 portables autour de toi, c’est que tu as dépassé les limites et que tu n’es plus capable de te protéger. » Et de conclure : « Soit il faut être ivre mort, soit con comme un âne. Mon frère ne boit pas. » Le frère de Christophe Castaner est donc catégorique : il ne consomme pas d’alcool. De quoi faire taire les mauvaise langues !

Au fil des années, Christophe Castaner a appris à s’endurcir malgré les attaques. Plusieurs fois, il s’est fait recadré par Emmanuel Macron pour ses sorties nocturnes. Plus jeune, lorsqu’il militait pour le Parti socialiste, ses « collègues » l’affublaient de divers surnoms… pas des plus flatteurs. Michel Sapin adorait l’appeler « Kéké », alors que l’entourage de Jean-Christophe Cambadélis préférait « simplet » pour le nommer. Des attaques sur son accent qui l’ont parfois blessé, mais qui le rendent plus fort aujourd’hui.

Crédits photos : Bestimage

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