Le Megxit entrera officiellement en vigueur dès le 31 mars prochain. Une bonne nouvelle pour Meghan Markle, le prince Harry, mais aussi Sa Majesté Elizabeth II. Face à son petit-fils, Son Altesse Royale ne peut s’empêcher de se souvenir d’une autre tête couronnée, qui était tout aussi malheureuse à Buckingham.

Plus de deux mois après l’annonce fracassante de leur départ sur Instagram, Meghan Markle et le prince Harry quitteront définitivement la Firme le mardi 31 mars 2020, après avoir assuré leurs derniers engagements royaux au début du même mois. Si Sa Majesté Elizabeth II serait déçue de voir son petit-fils et sa femme quitter le clan Windsor-Mountbatten au profit d’une nouvelle vie en outre-Atlantique, l’historien Robert Lacey, interrogé par le magazine américain People, estime que la monarque de 93 ans préfère apporter son soutien aux Sussex. « Elle ne s’attardera pas sur la sortie », estime l’historien. Et de préciser : « Elle est très sensible à ce que Harry vit ».

En raison, sa proximité avec la princesse Margaret. Il y a « deux générations », selon Robert Lacey, la sœur cadette de Sa Majesté a vécu « les mêmes drames et tensions ». Entre les filles du Roi George VI, la rivalité était à son comble. La princesse Margaret, morte en 2002, a toujours souffert de vivre dans l’ombre de sa frangine. « Le syndrome du cadet est un problème persistant », d’après Robert Lacey, « le système n’a pas trouver le moyen de leur donner la reconnaissance dont ils ont besoin ». Mais cette rivalité entre sœurs s’était manifestée bien avant le couronnement de la Reine d’Angleterre, en 1953. « Avant qu’Elizabeth ne produise des héritiers, Margaret était une future reine possible », raconte l’historien à nos confrères. Le prince Charles, premier enfant de Sa Majesté Elizabeth II, est né le 14 novembre 1948.

La rebelle de la Couronne

À Buckingham, et des décennies avant la naissance du prince Harry, la comtesse de Snowdon était l’enfant indisciplinée de la Couronne. Sulfureuse et rebelle, ne se privant pas de dire tout haut ce qu’elle pensait, la princesse Margaret s’attirait faisait les choux gras de la presse britannique, notamment pour ses déboires sentimentaux, souffrant parfois d’une image de fêtarde invétérée. De quoi inciter son fils, David Armstrong-Jones (fruit de son amour avec le photographe Tony Armstrong-Jones) à rétablir la vérité. Grande fumeuse pendant plusieurs années, l’unique sœur de Sa Majesté Elizabeth a succombé à un AVC en février 2002. Par crainte d’assister à un second acte de la malédiction des cadets, Sa Majesté Elizabeth II préfère laisser le prince Harry prendre son envol pour son plus grand bonheur.

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