Ce sont de surprenantes confidences. Invité sur les ondes de France Inter ce vendredi 8 novembre, Jean Dujardin est revenu sur les récentes déclarations d’Adèle Haenel, qui accuse le réalisateur Christophe Ruggia d’attouchements sexuels et d’harcèlement lorsqu’elle était plus jeune. Pour Jean Dujardin, la détresse d’Adèle Haenel était palpable depuis bien longtemps…

Il y a quelques jours, dans un article de Mediapart, Adèle Haenel jetait un pavé dans la mare en dénonçant les attouchements sexuels et le harcèlement dont elle aurait été victime étant plus jeune. La comédienne césarisée accuse un seul homme : Christophe Ruggia, un réalisateur avec lequel elle avait travaillé lorsqu’elle était plus jeune. Plus tard, dans un entretien filmé pour Mediapart, Adèle Haenel a livré un récit plus glaçant encore, expliquant comment le réalisateur aurait mis en place ces abus.  » Je ne bougeais pas, il m’en voulait de ne pas consentir (…) Je suis vraiment en colère. Je veux raconter un abus malheureusement banal, et dénoncer le système de silence et de complicité qui derrière, rend cela possible. »

Si de nombreuses personnalités publiques ont salué le courage d’Adèle Haenel, à l’instar de Marion Cotillard et Flavie Flament, d’autres semblaient se douter du profond mal-être que ressentait la comédienne. C’est vraisemblablement le cas de Jean Dujardin. Invité à réagir sur les ondes de France Inter, ce vendredi 8 novembre, l’acteur a livré d’étonnantes confidences : « J’ai beaucoup d’affection et de compassion pour Adèle Haenel » a-t-il d’abord commenté. Pour Jean Dujardin, qui a donné la réplique à l’actrice dans le film « Le Daim », il y avait une forme de « blessure » profonde chez l’actrice : « J’ai toujours ressenti sa grande rage, sa colère. Et cette blessure, je la pressentais, mais je ne savais pas qu’elle serait aussi profonde. Je l’ai découverte comme tout le monde, et je pense évidemment à elle, énormément. »

.@JeanDujardinOff : « J’ai beaucoup d’affection et de compassion pour Adèle Haenel. J’ai toujours ressenti sa grande rage, sa colère, je pressentais sa blessure mais je ne savais pas qu’elle serait si profonde. » #le79Inter pic.twitter.com/jnivXqY0p8

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