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Vous avez mal au genou, à l’épaule ou au talon ? Votre articulation est gonflée ? Il s’agit peut-être d’une bursite : on fait le point.

Bursite (ou hygroma) : de quoi parle-t-on exactement ?

Petite leçon de médecine express. Dans les articulations de notre corps, on trouve des bourses séreuses. Constitués de tissu conjonctif et remplis de liquide synovial, ces  » petits coussinets  » (que l’on appelle aussi  » bourses de glissement « ) jouent le rôle d’amortisseurs : ils permettent de faire glisser les muscles et les tendons contre les os sans les abîmer.

Si elles sont présentes dans tout le système musculo-squelettique, les bourses séreuses les plus connues sont celles que l’on retrouve dans les articulations des épaules, des genoux, des talons et du moyen fessier.

Qu’est-ce qu’une bursite ? Une bursite est une inflammation d’une bourse séreuse : on parle aussi d’hygroma. Les causes principales sont une sur-sollicitation de l’articulation et la répétition de mouvements mal préparés : en clair, lorsque les tendons s’épaississent et se déforment en raison d’une utilisation excessive, la bourse séreuse subit davantage de friction… et l’inflammation survient.

Quelle est la différence entre une bursite et une tendinite ? La différence se trouve… dans le nom ! En effet, tandis qu’une bursite se définit comme une inflammation d’une bourse séreuse, une tendinite correspond à une inflammation du tendon. En cas de bursite, le médecin pourra toutefois parler de  » tendino-bursite « .

Hygroma (ou bursite) : quels sont les symptômes et qui est concerné ?

Qui est concerné par la bursite ? La bursite n’est pas rare. En premier lieu, elle concerne les sportifs mal préparés à l’effort : randonneurs, adeptes du running, cyclistes… Toutefois, on peut aussi observer l’apparition d’une bursite (que l’on appelle aussi hygroma) chez les travailleurs manuels qui font des tâches répétitives : peintres, caissiers, serveurs, jardiniers, ouvriers du bâtiment…

Quels sont les symptômes de la bursite ? La bursite se caractérise par les symptômes suivants :

  • Une articulation douloureuse. Les articulations les plus touchées sont celles de l’épaule, du genou, du talon et du moyen fessier.
  • Une articulation enflée et rouge : on peut constater un gonflement autour de l’articulation et/ou en son centre.
  • Une perte de mouvement et/ou une sensation de raideur : en particulier si la bursite concerne l’articulation de l’épaule.

Bursite (ou hygroma) : quand faut-il consulter et comment se passe le diagnostic ?

Dès les premiers signes de la bursite, il est important de prendre rendez-vous chez un médecin du sport, un médecin généraliste ou encore chez un masseur-kinésithérapeute ou un ostéopathe. Pourquoi ? Parce qu’une bursite mal soignée peut entraîner des soucis de santé durables – gène au mouvement, troubles articulaires, douleur chronique au mouvement…

Comment se déroule le diagnostic ? Après un (inévitable) examen clinique, le médecin pourra confirmer le diagnostic de bursite à l’aide d’un examen médical – une échographie, en particulier.

Quels sont les traitements proposés par le médecin ? Pour soigner rapidement la bursite, le médecin préconisera d’abord… du repos ! Ensuite, si nécessaire, le médecin pourra également prescrire des médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), voire des infiltrations d’hydrocortisone afin de soulager l’inflammation de façon locale.

Hygroma du coude, du genou ou du poignet : quelles solutions douces ?

  • Aromathérapie. Massez délicatement l’articulation douloureuse avec un mélange composé d’1 goutte d’huile essentielle de Gaulthérie couchée (Gaultheria procumbens) dans 4 gouttes d’huile végétale (huile d’amande douce ou de calendula, par exemple). Recommencez 4 fois par jour jusqu’à amélioration. À partir de 6 ans ; un remède interdit aux personnes souffrant d’eczéma ou de lésions cutanées – demandez conseil à votre médecin !
  • Phytothérapie. Réalisez une tisane à base d’harpagophytum (un anti-inflammatoire naturel), de cassis (anti-inflammatoire et anti-rhumatismal) et de saule (la plante médicinale à l’origine de l’aspirine). Attention aux contre-indications : le saule est notamment contre-indiqué en cas de troubles rénaux. Demandez conseil à votre médecin !

Et en prévention ? Primo, adopter des bons réflexes lorsqu’on s’attelle à une tâche manuelle : on plie les genoux pour soulever une charge (un enfant, par exemple), on porte les objets lourds à deux mains, on fait des pauses régulières lorsqu’on jardine ou lorsqu’on bricole…

Deuzio (et surtout en cas de nouvelle activité sportive), les échauffements sont absolument o-bli-ga-toires ! En préparant le corps à l’effort, ils limitent les risques de subir un trouble musculo-squelettique : demandez conseil à votre masseur-kinésithérapeute, à votre médecin du sport ou à votre ostéopathe.

Merci au Dr. Marc Perez, médecin du sport et ostéopathe, co-auteur de Le guide des compléments alimentaires stars (Alix Lefief-Delcourt et Dr. Marc Perez, éd. Eyrolles).

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