Ce vendredi 8 novembre, c’est sur le plateau de Morandini Live, sur CNews et Non Stop People, que Julie Graziani a choisi de revenir sur la vive polémique déclenchée par ses propos. Il y a quelques jours, la journaliste avait fait une sortie très remarquée sur les mères de famille célibataire, déclenchant une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

C’est une séquence qui a fait le tour des réseaux sociaux en peu de temps. Lundi 4 novembre, alors qu’elle était invitée de l’émission « 24 Pujadas », sur LCI, Julie Graziani a réagi à une vidéo dans laquelle une mère de famille célibataire et au SMIC interpelle Emmanuel Macron lors de sa visite surprise à Rouen. « Seule avec deux enfants, au smic, je ne vois pas trop comment on peut s’en sortir » a d’abord estimé la journaliste, avant de continuer de plus belle « Qu’est-ce qu’elle a fait pour se retrouver au smic ? Est-ce qu’elle a bien travaillé à l’école ? Est-ce qu’elle a suivi des études ? Et puis si on est au smic, il ne faut peut-être pas divorcer non plus dans ces cas-là. » La phrase de trop. Sur les réseaux sociaux, cette déclaration de Julie Graziani s’est répandue comme une traînée de poudres, indignant l’opinion publique, touchant même les plus hautes sphères de l’Etat. Sur Twitter, Marlène Schiappa a ainsi dénoncé un « violent mépris des mères isolées ». Dans la foulée, le magazine « L’Incorrect » pour lequel Julie Graziani travaillait a décidé de cesser toute collaboration.

Ce vendredi 8 novembre, c’est sur le plateau de Morandini Live que la journaliste a tenu à briser le silence. Consciente de ses erreurs, Julie Graziani est ainsi revenue sur ses propos, expliquant pourquoi ce sujet précis autour des mères célibataires avait trouvé un écho particulier dans son esprit : « J’ai projeté sur cette dame – que j’ai jugée sans la connaitre – mes souvenirs d’enfance qui me sont remontés à la figure, et mes angoisses. » Julie Graziani a ainsi poursuivi en évoquant son schéma familial : « J’ai vu les problèmes d’argent de mon père qui a fait faillite, je l’ai vu humilié. J’ai vu ma mère qui avait besoin d’emprunter de l’argent pour remplir le frigo. » Selon la journaliste, toutes ces circonstances l’ont ainsi « submergée « lorsqu’est venu le moment de réagir sur le plateau de LCI.

« J’ai peur de la précarité, j’ai été trop dure » a-t-elle confessé, même si elle regrette le fait que ses paroles aient été trop « prises au pied de la lettre ».

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