Hier soir dans C à Vous Marina Carrère d’Encausse était invitée sur le plateau pour parler du Coronavirus. Alors que l’OMS redoute une pandémie mondiale, l’animatrice du Magazine de la santé a peur que la France ne soit pas préparée à une telle situation.
Depuis quelques jours maintenant, l’inquiétude concernant le coronavirus est grandissante. En effet, le nombre de décès s’élève désormais à plus de 2600 morts. Alors que ces derniers étaient principalement regroupés en Chine, un pays d’Europe recense à lui seul 7 décès, l’Italie.
De nombreux évènements ont été annulés partout dans le monde, notamment le tournage du film Astérix et Obélix, le Carnaval de Venise, ou encore des défilés de la Fashion Week de Milan. L’inquiétude est donc grandissante envers le virus qui se propage à vitesse grand V.
L’OMS n’a pas rassuré les citoyens hier en évoquant un risque de « pandémie mondiale ». Mais alors que la Chine a construit en quelques jours un hôpital pouvant accueillir plusieurs malades. Les autres pays sont-ils prêts à faire face à une crise sanitaire de cette ampleur ?
Marina Carrère d’Encausse, inquiète
Hier soir, Anne-Elisabeth Lemoine recevait sur le plateau de C à Vous le professeur Eric Caume, chef du service maladies infectieuses et tropicales à la Pitié-Salpêtrière. Ainsi que Marina Carrière d’Encausse, médecin et animatrice de l’émission Le Magazine de la santé qui a récemment évoqué son départ de l’émission.
Tandis que le premier tend à rassurer les Français en expliquant que malgré la propagation du virus, le taux de mortalité reste malgré tout très faible.
L’animatrice est elle, plus inquiète. Elle redoute que le virus arrive en France, d’autant plus qu’elle estime que la France n’est pas préparée à faire face à cette crise sanitaire. « Si on a des symptômes, on appelle le 15. On ne va surtout pas aux urgences. On ne prend pas le risque d’aller contaminer les gens malades et le personnel hosptalier » informe-t-elle.
Elle ajoute ensuite « Moi ce qui m’inquiète le plus, Olivier Véran l’a dit, il y aura suffisamment d’hôpitaux pour accueillir les patients, mais est-ce qu’on a suffisamment de personnel pour prendre en charge ses patients avec la crise de l’hôpital public ? C’est plus ça qui est inquiétant ». Une inquiétude partagée par le professeur Eric Caume qui ajoute « je ne pense évidemment pas qu’on ait la capacité à faire face à une telle épidémie ».
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