Le 19 février 2019 disparaissait l’un des créateurs de mode des plus influents et reconnus de par le monde : Karl Lagerfeld. Un an après, son égérie Baptiste Giacobini livre quelques détails sur la succession de l’ancien directeur artistique de la maison Chanel.
Il y a quasiment un an jour pour jour, Karl Lagerfeld tirait son ultime révérence et laissait le monde de la mode orphelin de l’un de ses plus brillants visionnaires. Le 19 février 2019, le créateur était emporté par un cancer de la prostate, et non du pancréas, à l’âge de 84 ans. Un âge longtemps tenu secret, jusqu’à ce que le principal intéressé ne révèle finalement qu’il était bel et bien né le 10 septembre 1935. L’émotion passée, une question n’avait pas tardé à tarauder les esprits curieux : qu’allait-il donc advenir de sa fortune ? Une question à laquelle Karl Lagerfeld himself avait déjà répondu en 2015, sur le plateau de l’émission Le Divan, présentée par Marc-Olivier Fogiel. Le créateur était en effet le maître d’un raminagrobis au port altier, Choupette, un sacré de Birmanie qu’il avait choisi pour héritière : « Elle a sa propre petite fortune, c’est une héritière : s’il m’arrive quelque chose, la personne qui s’en occupera ne sera pas dans la misère. » La personne en question est Françoise, l’aide personnelle du couturier depuis une quinzaine d’année, aujourd’hui devenue la nourrice officielle de l’héritière.
À l’origine, Choupette appartenait à Baptiste Giabiconi, jeune mannequin devenu l’égérie du créateur. Interrogé ce dimanche 23 février dans l’émission Sept à Huit sur TF1 à l’occasion de la sortie de son livre, Karl et moi, le trentenaire en a profité pour dévoiler les détails de la succession de son mentor ; une succession qui n’en serait qu’à ses débuts : « On est sur un inventaire, qui est un processus très long » explique t-il, surtout que Choupette ne serait à priori pas la seule héritière. Une liste ferait état de sept héritiers, dont le mannequin affirme « être le premier » : « il voulait que je sois son fils d’une manière ou d’une autre (…) Il voulait me protéger. » Nul doute que le mannequin ne manquera certainement de rien.
Source: Lire L’Article Complet