Dernière série événement d’Amazon Prime Video, Hunters a connu un succès mitigé à sa sortie vendredi 21 février. Critiquée notamment pour son révisionnisme, la production d’Al Pacino et Jordan Peele a été interpellée sur Twitter par le Mémorial du camp de concentration d’Auschwitz. La raison de la colère de l’institution ? Une scène diffusée dans le générique et le premier épisode de la série montrant un champion d’échecs juif contraint de jouer une partie géante où les pièces sont remplacées par des prisonniers exécutés si pris.
Auschwitz was full of horrible pain & suffering documented in the accounts of survivors. Inventing a fake game of human chess for @huntersonprime is not only dangerous foolishness & caricature. It also welcomes future deniers. We honor the victims by preserving factual accuracy. pic.twitter.com/UM2KYmA4cw
« Auschwitz était plein d’une horrible douleur et d’une souffrance documentées grâce aux survivants. Inventer un faux jeu d’échecs humains pour Hunters est non seulement une bêtise dangereuse et caricaturale mais laisse la porte ouverte aux futurs obscurantistes. Nous honorons les victimes en gardant une exactitude factuelle. »
Toujours sur Twitter, le Mémorial a précisé qu’il offrait volontiers ses services aux « cinéastes, écrivains, journalistes et artistes » mais que « peu d’entre eux » venait consulter ses spécialistes.
Of course, For filmmakers, writers, journalists, artists… Sadly, not many of them come for a consultation.
« Ce n’est pas un documentaire et il n’a jamais été prévu que c’en soit un », a réagi David Weil, le créateur du show, dans un communiqué publié dimanche. « En créant cette série, le plus important pour moi était de réfléchir à ce que je considérais comme la problématique la plus importante d’un récit sur l’Holocauste : comment le faire sans reprendre l’expérience d’une personne spécifique ? » a expliqué le réalisateur américain, ajoutant que la nécessité pour lui de créer des événements fictifs découlait de sa répugnance à l’idée de mettre en scène « les sévices réels » infligés par les nazis à leurs prisonniers.
Source: Lire L’Article Complet