Pour sa onzième saison, Top Chef reprend ses ficelles gustatives. Des journalistes belges se sont incrusté en coulisses du tournage et soulignent quelques combines mises en place par la production de l’émission.

Et de onze saisons pour Top Chef sur M6. Après une décennie à tester la relève, Jean-François Piège est remplacé cette année par le triplement étoilé Paul Pairet, élu meilleur restaurateur du monde en 2018. « Avec l’arrivée de Paul Pairet, l’exigence et la créativité seront au cœur de la nouvelle saison », promettait M6 lors de l’annonce du changement de casting au sein des chefs-jurés. Force est de constater que les promesses n’ont pas été vaines face au premier épisode diffusé la semaine dernière. Invités à découvrir les coulisses de cette onzième salve, des journalistes belges de 7 sur 7 viennent de révéler quelques combines de la production, invisible une fois les épisodes montés. Saviez-vous – par exemple – que chaque chef était téléguidé lors des tournages ? « Chaque Chef a son journaliste attitré qui communique avec lui grâce à une oreillette, révèle 7 sur 7. C’est également le cas de Stéphane Rotenberg, à qui sa journaliste souffle en temps en temps quelques mots clefs. La formulation est très importante pour que l’épreuve soit la plus claire possible pour tout le monde – candidats comme téléspectateurs. »

Faux départs – faux chrono

Une fois les règles de l’épreuve énoncées avec ce qu’il faut d’éléments de langage, Stéphane Rotenberg lance son iconique « 3 – 2 – 1 – partez » avant que le chronomètre ne se lance. Là aussi, la chose n’est pas exactement ce que nous voyons à l’écran. Pour des besoins de praticité, la production tourne ce que nos confrères de 7 sur 7 appellent des « faux départs ». « Filmés par la caméra au plafond, ils courent jusqu’au garde-manger et s’arrêtent juste devant la porte, racontent nos confrères. Le chrono est ensuite mis sur pause pour que toutes les équipes se repositionnent, avant d’être relancé pour que les candidats aillent cette fois réellement récupérer les aliments dont ils ont besoin pour confectionner leur plat. » Autant de techniques pour assurer une impression de dynamise et de fluidité sur nos écrans. Mais que nos participants n’espèrent pas profiter de tous ces à côtés pour grappiller quelques secondes en plus sur leurs épreuves, des huissiers veillent au grain. « Si le tournage nécessite donc parfois quelques pauses pour des raisons techniques, conclue l’article, le chrono est strictement respecté, et les candidats n’ont pas droit à une seconde de plus pour finir leur assiette. »

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