Entendue par les enquêteurs, Alexandra de Taddeo a fait de nouvelles révélations dans l’affaire de la prétendue sextape de Benjamin Griveaux. Elle a ainsi expliqué que ce n’était pas elle mais bien l’homme politique qui avait fait le premier pas. Elle n’a d’ailleurs pas apprécié leur première rencontre physique.

Difficile de démêler le vrai du faux dans l’affaire Benjamin Griveaux. Depuis que le scandale a éclaté – avec la diffusion de vidéos à caractère sexuel -, Alexandra de Taddeo a changé plusieurs fois de version. Elle, qui a confirmé être la destinataire des images, avait d’abord expliqué les avoir conservées par vengeance. Comme le révélait Le Parisien, elle n’aurait pas apprécié l’attitude de l’homme politique de 42 ans, qu’elle n’aurait vu qu’une seule fois depuis le début de leurs échanges. Mais en garde à vue, l’étudiante en droit de 29 ans, a donné une autre explication. Elle aurait en réalité stocké ces vidéos, tournées en mai 2018, dans le seul but de « se protéger ». Mais ce n’est pas le seul point sur lequel les informations divergent. La rencontre entre les deux protagonistes, elle aussi, est au cœur de toutes les interrogations. Bien qu’il ait été avancé qu’elle avait pris contact avec l’ancien porte-parole du gouvernement via Facebook et Instagram, il semblerait que la réalité soit légèrement différente.

Alexandra de Taddeo n’aurait pas aimé sa rencontre avec Benjamin Griveaux

Interrogée par les enquêteurs, Alexandra de Taddeo a réfuté l’hypothèse selon laquelle elle serait une « escort-girl ». Loin de là : en réalité, c’est Benjamin Griveaux qui serait entré en contact avec elle via Instagram, en mai 2018. « Elle le suit, il l’ajoute à sa liste d’abonnements, flatté par l’enthousiasme de ses commentaires politiques. Puis ils échangent en privé », explique Le Monde. D’abord par messages, puis par vidéos. Cependant la jeune femme originaire de Metz l’assure : le proche collaborateur d’Emmanuel Macron « ne lui plaît pas physiquement ». Elle accepte pourtant de le rencontrer, et le convie même dans son appartement, situé dans le 16ème arrondissement de Paris. « Un rendez-vous dont elle est sortie pas contente« , selon son compagnon Piotr Pavlenski. Sans en dévoiler davantage, la passionnée du pays de Poutine a simplement précisé qu’il n’y avait eu « ni violence ni conflit ». Pour l’heure, la jeune femme a été mise en examen pour « atteinte à l’intimité de la vie privée par enregistrement ou transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel« .

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