Souriante, naturelle, vive…, Clémence Botino, 23 ans, Miss France 2020, fait preuve d’une rafraîchissante énergie. Elle nous raconte ses débuts dans sa nouvelle vie.

Un mois et demi après votre élection, vous avez adopté l’écharpe de Miss ?

Clémence Botino : J’ai conscience que je suis Miss France et j’essaie d’en profiter au maximum car l’année va passer vite.

Vous, l’ex-étudiante en master d’Histoire de l’art spécialisée dans la mode, vous avez pu assister au dernier défilé de Jean Paul Gaultier. Alors ?

La mode est ma passion ! Cet ultime défilé de Jean Paul Gaultier était une claque d’émotion. À la fin de l’année, j’aurai des choses à raconter à mon directeur de recherches ! (Elle sourit.)

Le Conseil représentatif des associations noires (Cran) a déposé plainte pour dénoncer le racisme de certains tweets lors de votre élection. Comment avez-vous vécu ces attaques ?

Cela ne m’a pas directement affectée. Je trouve dommage que ce genre de propos racistes subsistent. Les Miss, en général, sont critiquées et celles de couleur encore plus. Cela ne m’empêchera pas de passer une belle année.

Vous êtes apparue très à l’aise sur les plateaux télévisés. Êtes-vous surprise par votre propre spontanéité ?

Je la découvre. Même mes proches me demandent où j’ai appris ça. (Elle rit.) Or, je suis naturelle.

Belle, vive, intelligente, n’êtes-vous pas un peu trop parfaite ?

On essaie de me coller le CV parfait sur les plateaux télé. Mais ça ne sert à rien de m’idéaliser : je suis juste une fille sympa.

On vous a vue danser la salsa dans La Boîte à questions de C+ et dans TPMP !. Un appel du pied pour faire Danse avec les stars ?

J’adorerais y participer mais c’était en réalité involontaire. Danser la salsa fait partie de ce que je suis. Mais j’aurais du boulot pour les autres danses de salon…

Notre questionnaire Spécial Saint-Valentin

Si elle refuse d’évoquer ce petit ami qui avait assisté à l’élection le 14 décembre, selon Sept à Huit (TF1), Miss France a accepté de répondre à notre questionnaire amoureux.

La Saint-Valentin : fête de l’amour ou tue-l’amour ?

Juste une façon de rigoler, d’associer une journée à l’amour.

L’amour toujours, vous y croyez ?

À fond ! Mes parents sont toujours ensemble et mes grands-parents, des deux côtés, ont dépassé les cinquante ans de mariage. Ils sont des exemples pour moi.

Et au coup de foudre ?

Ça ne m’est jamais arrivé.

Votre premier amour ?

C’était au lycée. Il n’était pas dans ma classe mais dans un lycée voisin du mien. On est restés ensemble tout le lycée. C’était une belle histoire.

Votre premier baiser ?

C’était avec lui… (Elle rit.)

Le truc qui vous fait craquer chez un homme ?

L’allure. Il faut que de loin, je le remarque.

Le défaut rédhibitoire ?

Le narcissisme.

Le meilleur spot pour des amoureux ?

En Guadeloupe, un petit bar sur une plage un peu bohème avec un beau panorama.

Votre fantasme d’ado ?

J’étais folle de Ian Somerhalder de Vampire Diaries. Il était brun avec des yeux bleus, ténébreux à souhait. Trop sexy !

Le meilleur élixir d’amour ?

La sincérité.

Jalouse en amour ?

Non, pas vraiment. J’aime l’amour serein qui n’appelle pas la jalousie.

Si l’amour avait une couleur, ce serait laquelle ?

Doré. C’est beau, ça brille, c’est comme l’amour.

Votre couple modèle célèbre ?

Blake Lively et Ryan Reynolds. Ils sont à la fois glamour et discrets.

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