Elu président de la République en mai 2007, Nicolas Sarkozy s’était séparé de sa deuxième épouse Cécilia tout juste cinq mois plus tard. Mais s’il ne l’avait pas souhaité, le chef de l’Etat d’alors aurait très bien pu bloquer la procédure de divorce lancée par sa femme. Voilà pourquoi.
A l’opposé de ses prédécesseurs, tous des hommes à femmes – que ce soit Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, ou Jacques Chirac -, Nicolas Sarkozy a plutôt été un président addict au travail, mais cela n’a pas empêché l’homme de se marier trois fois : avec Marie-Dominique Culioli entre 1982 et 1996 (avec qui il a deux fils : Pierre, 34 ans, et Jean, 33 ans), avec Cécilia Ciganer-Albéniz entre 1996 et 2007 (avec qui il a Louis, 22 ans), et enfin avec Carla Bruni depuis 2008 (avec qui il a la petite Giulia, 8 ans).
Si l’on s’attarde sur le parcours de Nicolas Sarkozy, son année charnière, que ce soit en ce qui concerne son expérience politique ou sa vie sentimentale, reste évidemment 2007, année où il a vécu la plus belle période de sa carrière en devenant président de la République, mais aussi la pire de sa vie amoureuse, en devant essuyer la rupture de sa deuxième femme Cécilia, amoureuse de l’homme d’affaires Richard Attias, qu’elle finira d’ailleurs par épouser. Cependant, lors de l’accession de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, la Première dame était bien Cécilia. Et si au début du quinquennat, la jolie brune a pris une place importante au sein du gouvernement, participant notamment activement à la libération des infirmières bulgares emprisonnées depuis huit ans par Kadhafi, sa présence au Palais ne s’éternisera pas et elle se séparera du chef de l’Etat cinq mois après son arrivé rue du faubourg Saint-Honoré.
Une décision difficile à prendre pour le couple, puisque, comme l’a souligné René Dosière dans son ouvrage Frais de Palais, paru aux éditions de L’Observatoire : « Son bref séjour à l’Elysée se termine par une situation compliquée par sa condition d’épouse du président de la République, car elle n’est pas libre de divorcer pendant la durée du mandat présidentiel, en vertu de l’immunité totale dont dispose son mari. » Il faut en effet savoir qu’un président de la République, en vertu de l’article 67 de la Constitution, « ne peut, durant son mandat, et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l’objet d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuite. » Sous-entendu, si Cécilia avait été la seule à vouloir divorcer, elle n’aurait pas pu et aurait dû attendre la fin du quinquennat de son époux d’alors. Cela n’a évidemment pas été le cas, Nicolas Sarkozy lui ayant accordé sa requête en divorce, le couple a pu se séparer, Nicolas Sarkozy devenant par la même le premier président célibataire de la Ve République… jusqu’à son coup de foudre, quelques mois plus tard, pour une certaine mannequin et chanteuse d’origine italienne.
Crédits photos : Bestimage
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