Mardi 11 février, à 21 h 05, sur TMC, l’ancien acolyte de Yann Barthès dans Quotidien s’intéresse aux conséquences environnementales du tourisme de masse dans un nouveau numéro de son émission de reportages éponyme. Rencontre.
Télé Star : Qu’est-ce qui vous a inspiré cette nouvelle thématique sur le tourisme de masse ?
Martin Weill : Notre but est de réfléchir sur l’impact que nous avons sur les lieux que nous visitons. Sur la biosphère, le bien-être animal, le patrimoine et les habitants des pays et des villes qui sont les plus affectés par ce phénomène… Le mouvement de colère qu’on observe dans les grandes métropoles est justement provoqué par la dégradation causée par cet afflux.
Alors, faut-il vraiment interdire le tourisme ?
À bien des égards, le tourisme est une chance. Pour l’économie, c’est une manne financière importante, parfois cruciale. Notre question "Faut-il interdire le tourisme ?" est rhétorique mais nous allons devoir changer notre façon de le pratiquer si nous ne voulons pas détruire ces sites.
"Nous assistons en se moment à une prise de conscience mondiale"
On vous sent concerné par le futur de la Terre. Avez-vous l’occasion d’en discuter avec votre ami Hugo Clément, qui aborde ce type de sujet sur France 2 ?
Nous en parlons souvent. Nous assistons en ce moment à une prise de conscience mondiale motivée par un constat simple : si nous ne nous décidons pas à produire et à consommer autrement, nous courons à notre perte. Il s’agit ni plus ni moins de la survie de la planète donc de la nôtre.
À quoi seront consacrés vos prochains prime ?
On est en train de parcourir les États-Unis et d’analyser la stratégie mise en place par Donald Trump pour briguer un second mandat. Il y a quatre ans, tout le monde le donnait perdant. Aujourd’hui, certains se demandent ce qui pourrait l’empêcher d’être réélu. Pour beaucoup, il est devenu le symbole du triomphe du populisme et du conservatisme. Sa victoire, ou même sa défaite, va avoir une portée énorme dans le monde entier et fournir une indication sur l’avenir des nombreux mouvements politiques qui s’en inspirent.
Les émissions "de bande", c’est du passé pour vous ?
Ce rendez-vous, même si je l’incarne, est aussi un travail collectif ! Je suis entouré d’une super équipe sans laquelle tout cela n’existerait pas. Et c’est un plaisir de retrouver mes camarades de Quotidien et de passer une tête sur le plateau quand je rentre de tournage.
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