Lundi 10 février, Marc Lavoine était invité sur le plateau de Passage des arts sur France 5, présenté par Claire Chazal face à qui il n’a pas pu cacher son émotion à l’évocation de son père.
Marc Lavoine était destiné à devenir artiste, il en est convaincu. « J’ai pas eu le choix », a-t-il confié à Claire Chazal dans l’émission Passage des arts, lundi 10 février. C’est notamment ses parents qui lui ont donné le goût de l’art. « Mon père chantait tout le temps, ma mère rêvait tout le temps, écoutait beaucoup de musique. » Quant à son grand-frère, c’est lui qui l’a poussé vers l’avant, notamment en lui offrant sa première guitare. Il doit également beaucoup à son « prof de lettre », reconnait-il.
Mais si sa famille lui a donné l’envie d’être artiste, elle lui a aussi donné l’inspiration. Marc Lavoine a notamment écrit le livre L’homme qui ment, sur son père. « Ça m’a aidé à comprendre, et à assumer que je n’avais jamais pris parti ni pour l’un ni pour l’autre, que je n’avais pas été juge de mes parents, de leur histoire. Elle leur appartenait. C’est une histoire d’amour qui a démarré très tôt dans leur vie. Puis la guerre d’Algérie est arrivée… », a-t-il expliqué.
Marc Lavoine ému en évoquant l’histoire de son père
L’émotion a alors gagné Marc Lavoine quand il a évoqué le parcours de son père. « La guerre d’Algérie, tout le monde l’a perdue, et mon père l’a perdue aussi. Il n’est pas mort sur le champ, il est mort plus tard… mais il est un peu mort quand même là-bas. » C’est donc un hommage qu’il lui a rendu avec son livre. « Il m’a parlé beaucoup beaucoup de l’Algérie donc j’ai eu besoin d’écrire ce livre pour eux. » Et il n’en oublie pas pour autant sa maman : « Là, j’écris un roman plus sur ma mère, mais surréaliste, comme Boris Vian qu’elle aimait beaucoup. » Ça promet !
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