Une maman américaine de 25 ans a partagé un post fort en émotions sur son quotidien de mère au foyer. Bridgette Armstrong a souhaité faire taire toutes les idées reçues qui tournent autour de ce statut social, souvent perçu d’un mauvais œil par le monde extérieur.
Être mère au foyer est un choix parfois difficile à assumer. Victimes de critiques et de paroles déplacées, les mamans au foyer sont souvent prises pour des superwomen capables de tout encaisser. De nombreuses personnes pensent qu’être mère au foyer est simple et reposant et surtout que les mamans n’ont pas à se plaindre de leur situation.
À ce titre, on a toutes déjà vécu des breakdowns, des périodes de fortes fatigues combinées à du stress et une surcharge de travail. Car oui, être une mère au foyer est aussi fatigant que d’aller travailler, voire même pire. Capharnaüm à la maison, peu de temps pour soi, les vêtements sales, le quotidien des mamans n’est pas simple. C’est ce qu’a souhaité montrer Bridgette Armstrong, en pleurs, t-shirt taché et main sur le visage, cette jeune maman de 25 ans nous a partagé un moment de breakdown face à sa fille Riley, âgée de 18 mois.
« Tout le monde pense qu’il est facile d’être une mère au foyer à plein temps. Ils pensent que nous sommes chanceuses de ne pas aller au travail, que nous sommes paresseuses, que ce n’est pas un « vrai » travail donc nous n’avons pas à nous plaindre. Mais la vérité c’est… qu’on se sent seules et accablée », écrit la maman.
Visiblement très affectée, la jeune femme parle de son quotidien de maman sans tabou, en énumérant les tracas du quotidien de mère au foyer.
- « Vous ne pouvez rien faire par vous-même ; aller aux toilettes, savourer une tasse de café, lire, bon sang, vous ne pouvez même pas frotter la merde du pantalon pour la troisième fois en une journée sans que quelqu’un pleure ou vous hurle à la jambe
- Vous n’avez pas de pause à moins qu’il ne dorme ou alors vous utilisez ce temps pour nettoyer
- Vous avez du mal à trouver des moyens de divertir quelqu’un littéralement 12 heures par jour, tous les jours
- Vous portez les mêmes vêtements qui sentent la sueur et les larmes pendant des jours car ils sont déjà tachés et que ça ne sert à rien de ruiner plus de vêtements
- Vous oubliez ce que cela signifie d’être un individu parce que votre existence entière tourne maintenant autour de cet enfant
- Vous regardez les mamans qui travaillent et vous devenez jalouse parce que vous souhaitez avoir une excuse pour avoir une conversation adulte sans être interrompue
- Vous vous enfermez dans la salle de bain et criez dans une serviette en pleurant parce que vous avez besoin d’une seconde pour respirer ; pendant que votre enfant frappe à la porte pour entrer…
- La plupart d’entre nous n’ont même pas le luxe de pleurer et d’être frustrées en paix, sans qu’on nous dise : Pourquoi tu pleures, vous pouvez rester à la maison toute la journée
- J’étais de ceux qui jugeaient les parents au foyer. Mais je comprends maintenant. Les personnes qui ont dit qu’elles seraient là pour aider ont pratiquement disparu, et vous vous retrouvez avec ce sentiment d’échec écrasant
- Ma maison n’est pas propre, je ne suis pas propre, la vaisselle n’est pas finie, j’ai déjà crié aujourd’hui, j’ai pleuré et je me suis sentie tellement coupable car mon enfant était là pour en être témoin. Mais je suis seule … et je suis isolée«
Des retours négatifs
Suite à son message, Bridgette a été très surprise de recevoir des messages négatifs par rapport à son expérience de maman. « Cela montre toujours la stigmatisation qui entoure les mamans au foyer », déclare Bridgette à Today Parents.
La jeune américaine espère également que son message encouragera les autres à vérifier l’état de leurs amis parents au foyer. «Je veux que les gens vérifient leurs amis maman parce que nous sommes généralement les dernières à parler de la nécessité d’avoir de l’aide» raconte la jeune femme. « Dans la société actuelle, j’ai l’impression que les mères au foyer sont obligées de ne ressentir que de la gratitude d’avoir la possibilité de rester à la maison – que nous ne sommes pas autorisées à parler de nos mauvais jours sans que quelqu’un nous dise que cela pourrait être pire. »
Bridgette souligne qu’on a le droit d’éprouver de la difficulté à élever un enfant et qu’on a le droit d’en parler, sans avoir à se sentir coupable.
Merci à cette super maman de rappeler les bases !
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