INTERVIEW. Qualifiée pour la demi-finale de La France a un incroyable talent, Capucine, ventriloque de 20 ans, s’est confiée à Télé Star sur son talent et la suite de la compétition.

Télé Star : Pourquoi avez-vous décidé de participer à La France a un incroyable talent ?

Capucine : La production m’a contactée pendant trois ans. J’avais très peur d’y aller. Je n’étais pas sûre de mon duo. Et puis, je viens d’Internet et régulièrement, dans les commentaires, on me disait de participer à cette émission. Du coup, je me suis lancée.

Vous étiez stressée avant de monter sur scène ?

Oui, c’était terrible. Il y a eu des moments de stress et des moments d’envie. Je jonglais entre ces deux états.

Qu’avez-vous pensé des critiques du jury ?

J’ai trouvé que les retours étaient très constructifs. J’avais très peur parce qu’on m’avait vendu Sugar Sammy comme quelqu’un de très cash et je me rends compte que j’ai eu de la chance.

Qu’avez-vous préparé pour la demi-finale ?

Le premier passage, c’était surtout pour montrer aux gens qui nous étions, Eliott et moi. Maintenant, nous allons tenter de les amener dans notre univers, avec une chanson et un texte qui nous ressemblent. Et, surtout, nous allons relever quelques défis techniques que je n’ai pas vus chez d’autres ventriloques.

Comment avez-vous découvert votre talent de ventriloquie ?

En me brossant les dents. J’avais 14 ans. J’étais dans ma salle de bains. Je râlais et j’ai senti que ma voix venait d’ailleurs et que je ne mettais pas du dentifrice sur le miroir en face. Je n’ai pas tout de suite compris ce qu’il m’arrivait.

Comment avez-vous eu l’idée de mêler ventriloquie et beat box ?

J’étais en train d’écrire mon premier spectacle. Je m’ennuyais un peu donc j’ai chantonné et fait du beat box. Je me suis dit : "Tiens, si on associait ça à Eliott ?". Du coup je me suis entraînée pendant quelques heures. J’ai posté une vidéo sur Internet et l’équipe de l’émission l’a vue et a trouvé ça cool.

Combien de temps vous êtes-vous entraînée pour atteindre ce niveau ?

Je n’ai pris aucun cours, je n’ai lu aucun livre, j’ai appris seule face à mon miroir. Par contre, dans la vie, je suis gauchère et je me suis imposé d’avoir la marionnette dans la main droite pour pouvoir écrire et dessiner pendant le spectacle, tout en gardant Eliott.

Quelle est l’histoire d’Eliott ?

Ce n’est pas ma première marionnette. J’ai acheté Eliott sur un coup de tête. Et puis, dans mes vidéos où il y avait plusieurs personnages, c’est celui-là qui plaisait le plus. Mais il était trop petit donc j’ai dû aller le faire professionnaliser par un marionnettiste professionnel. Ça a été trois mois de travail intense, de dessins, pour voir, par exemple, quelles nuances de vert on pouvait mettre. J’ai fait une cagnotte en ligne pour pouvoir payer car je n’avais pas l’argent nécessaire. Eliott a donc été financé par 300 personnes qui ont mis un peu d’argent dans ce projet.

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