Alexandre Benalla sort un livre, Ce qu’ils ne veulent pas que je dise (Plon), dans lequel il révèle que le manager de Johnny Hallyday a demandé à l’Elysée le remboursement de plusieurs facteurs liées aux dépenses effectuées pour l’organisation de l’hommage populaire du rockeur en décembre 2017, dont son cercueil.
On n’a pas fini d’entendre parler de l’ex-monsieur sécurité d’Emmanuel Macron. Alexandre Benalla sort un livre, Ce qu’ils ne veulent pas que je dise (Plon), qui promet, rien que par son titre, de fourmiller de révélations autour de l’Elysée. Le Point publie des extraits ce mercredi 6 novembre, relayés par le site internet de Jean-Marc Morandini. L’ancien chargé de mission à l’Elysée mis en examen notamment après des accusations de violence à l’encontre de manifestants le 1er mai 2018 y fait des révélations édifiantes. Si la presse a déjà eu vent d’un imbroglio entre le clan de Laeticia Hallyday et l’Elysée autour de la facture d’un fleuriste sollicité pour l’organisation de l’hommage populaire rendu à Johnny à la Madeleine quelques jours après son décès le 5 décembre 2017, on apprend dans le livre que le manager du rockeur a voulu faire payer à l’Elysée jusqu’au cercueil du défunt rockeur.
"Nous convenons avec le manager de Johnny qu’il s’occupe de la partie artistique et technique de la cérémonie. Nous, à l’Élysée, du reste. Très vite, Laeticia émet le souhait d’organiser la cérémonie à l’église de la Madeleine. (…) La machine de l’Élysée s’est mise en branle pour régler le moindre détail", peut-on lire dans le livre d’Alexandre Benalla, d’après les extraits publiés par Le Point.
"Cerise sur cet étrange gâteau"
Quelques jours plus tard, l’ex-proche d’Emmanuel Macron découvre une chemise cartonnée sur son bureau. "A l’intérieur, des factures transmises par le manager de plusieurs centaines de milliers d’euros dont l’entourage de Johnny demande le remboursement. Parmi les justificatifs de dépenses se trouvent pêle-mêle les factures des fleuristes, qui n’ont pas lésiné sur la commande, des notes d’hôtel pour le logement de tous les invités, ainsi que leurs notes de taxi, les frais de location de la sonorisation… Cerise sur cet étrange gâteau, la facture du cercueil est agrafée à la liasse", continue Alexandre Benalla dans son récit.
Celui-ci, peu enclin à accepter la requête, a alors contacté le manager de Johnny Hallyday en lui signifiant : "On vous a effectivement dit que nous prenions en charge l’hommage national. Pas la location de matériel de sonorisation, l’achat de fleurs, sans parler du cercueil." Puis de conclure : "Le manager est revenu à la charge une ou deux fois, puis il a abandonné. Au grand soulagement de tout le monde."
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