L’étoile montante du Shonen Weekly Jump débarque en France en ce début de février et on sent déjà tout son potentiel.
Pour bien démarrer son année, les éditions Ki-Oon publie en France en ce début de mois de février Jujutsu Kaisen avec les deux premiers volumes d’un coup. Édité depuis mars 2018 dans le Shonen Weekly Jump de la Shueisha, le manga créé par Gege Akutami a connu une popularité grandissante et se pose désormais comme une potentielle grosse série à succès avec actuellement 9 volumes déjà publiés, mais surtout un anime en cours de production. Bref, s’il y a bien une sortie manga sur laquelle se pencher, c’est celle ci et on voit déjà en deux volumes tout le potentiel dont Gege Akutami est capable.
Bien évidemment, ces premiers volumes vont essentiellement servir à poser les bases de l’intrigue et l’univers de Jujutsu Kaisen. On suit donc Yuji Itadori, un jeune lycéen membre du club de spiritisme de son lycée qui va se retrouver dans une lutte entre exorcistes et démons après avoir avaler une relique maléfique. Une ambiance forcément très dark et qui est résolument à la mode en ce moment chez les maisons d’édition japonaises. Comme souvent dans les débuts d’une nouvelle série, l’humour est présent mais on sent déjà que le mangaka sait parfaitement dans quelle direction il veut aller, la façon dont il veut construire son univers et les différents personnages. La ligne directrice est forte dès les premiers chapitres et il faut avouer que c’est une qualité plutôt rare à trouver dès les débuts d’une nouvelle série.
Ça donne des personnages déjà bien définis et très attachants, à commencer par Yuji. Le lycéen a beau avoir l’air un peu banal au premier abord, il se complexifie très rapidement et son côté nonchalant devient sa force de caractère. D’un point de vue purement graphique, Jujutsu Kaisen est déjà au point. Si certaines expressions faciales sont parfois un peu simplistes, le chara design est superbe et le dessin affiné. On sent que Gege Akutami a encore plein de cartes à jouer pour son Jujutsu Kaisen, qu’il les gardent précieusement, et on sent une maîtrise total de son récit et son univers dès la lecture des premières pages. Et même si avec seulement deux volumes, on ne fait que gratter la surface et on reste un petit peu sur notre faim, ça laisse vraiment présager le meilleur pour la suite.
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