Monica Bellucci compte une soixantaine de films à son actif. Mais s’il y en a un qui l’a marquée plus que les autres, c’est la comédie Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, dont elle a partagé l’affiche avec Alain Chabat.
À 55 ans, Monica Bellucci a tout le monde à ses pieds. Modèle de légende et surtout bête de cinéma, l’Italienne a une classe et une aura que personne ne pourra jamais égaler. Ce n’est pas pour rien qu’elle a suscité un intérêt particulier chez de grands réalisateurs. On compte parmi ceux qui l’ont dirigée Francis Ford Coppola, Gaspar Noé, Mel Gibson, Spike Lee ou encore Claude Lelouch, Sam Mendès et Danièle Thompson. Des propositions qui feraient rêver plus d’un comédien aujourd’hui. Mais s’il y a un tournage que Monica Bellucci ne pourra jamais oublier, c’est celui de la comédie Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre.
Un tournage déluré
Sorti en 2002, le long-métrage signé Alain Chabat réunissait un casting de choc dans lequel figuraient notamment Christian Clavier et Gérard Depardieu – éternels Astérix et Obélix bientôt remplacés par Guillaume Canet et Gilles Lellouche -, mais aussi Jamel Debbouze, Noémie Lenoir, Isabelle Nanty, Edouard Baer et le réalisateur en personne, Alain Chabat. Si les spectateurs s’imaginaient un tournage épique, Monica Bellucci vient de le confirmer. Dans les colonnes de L’Express, l’actrice a révélé qu’elle n’avait jamais été aussi heureuse sur un plateau : « On riait tellement qu’on n’arrivait pas à tourner. Alain [Chabat, ndlr] était royal, à la fois attentionné et consciencieux, ne faisait sentir à personne que l’enjeu, propre à toute superproduction, était énorme ».
Et la scène du bisou final entre Monica Bellucci et Alain Chabat, interprètes de Cléopatre et Jules César, a été compliquée à mettre en boîte : « Jamel n’arrêtait pas de débarquer pour lancer une vanne qui interrompait la séquence. Impossible de tourner ! On n’arrivait pas à respirer tellement on riait. Alain aussi – alors qu’il aurait pu s’énerver ou au moins stresser. […] Il y a des moments de bonheur comme ça, où on joue… Pas comme des comédiens, mais comme des enfants. Et c’est la seule fois de ma vie où cela m’est arrivé ». La plus belle déclaration qui puisse être faite à un réalisateur.
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