Très touchée par l’histoire de l’ancienne patineuse Sarah Abitbol, Brigitte Macron a accepté de la recevoir afin d’évoquer notamment la protection des mineurs.
L’émotion provoquée par le témoignage de la championne de patinage artistique se fait sentir jusque dans le palais de l’Elysée. Dans son livre, "Un si long silence", Sarah Abitbol raconte les viols et la torture physique et psychologique qu’elle a subit durant son adolescence de la part de son entraineur sportif Gilles Beyer. Un récit que Sarah Abitbol a décidé de partager, près de 30 ans après les faits, pour dénoncer l’omerta qui règne dans le monde du sport de haut niveau.
Agée de 44 ans aujourd’hui, l’ancienne patineuse veut que son livre soit utile à toutes les autres victimes qui n’ont pas encore osé parler. Aussi, elle a adressé un exemplaire dédicacé à la première dame, lui signifiant son désir de la rencontrer. Très touchée par ce qu’elle a lu, Brigitte Macron a répondu positivement à la requête peut-on lire dans les colonnes du Parisien. Le rendez-vous est d’ores et déjà organisé même si, comme souvent lorsqu’il s’agit des affaires de la first lady, aucune information concernant la date n’a été communiquée afin d’éviter une surmédiatisation de la rencontre.
Une enquête a été ouverte
"Le sujet de la protection de l’enfance lui tient à coeur. Elle a effectué plusieurs déplacements sur le sujet" confie au Parisien une source proche de Brigitte Macron. La troisième femme préférée des petits français souhaite trouver une façon de protéger les mineurs des violences sexuelles, notamment dans le milieu sportif où une certaine autorité pèse sur la victime.
Depuis la parution de ce livre, les langues commencent doucement à se délier. Ainsi, le patineur Gwendal Peizerat assure aujourd’hui que le "coté déviant de Gille Beyer" était connu de la fédération des sports de glace. Par ailleurs, ce mardi matin, la justice a ouvert une enquête préliminaire pour viols et agressions sexuelles sur mineurs par personne ayant autorité sur la victime, notamment au préjudice de Sarah Abitbol. La championne prouve ainsi que même 30 ans après les faits, cela vaut toujours le coup de parler.
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