La fille du cofondateur de Microsoft a annoncé sur son compte Instagram ses fiançailles avec son compagnon Nayel Nassar, le mercredi 29 janvier. Itinéraire d’une enfant (pas si) gâtée.

Ses meilleures amies se prénomment Destry Spielberg – fille de Steven-, Jessica Springsteen – fille de Bruce – ou encore Eve Jobs – fille de Steve. Comme elles, Jennifer Gates est une fille de. Et pas n’importe laquelle. Celle de Bill Gates, cofondateur de Microsoft et seconde plus grosse fortune du monde, avec un capital avoisinant les 110 milliards de dollars, clame Forbes. Pourtant, la jeune femme de 23 ans devrait bientôt voler de ses propres ailes. Jennifer Gates a en effet annoncé à ses 274.000 abonnés Instagram, le mercredi 29 janvier, ses fiançailles avec le cavalier égyptien Nayel Nassar, 29 ans.

«Tu es unique en ton genre, peut-on lire en légende d’un cliché du couple, enlacé dans la neige. Tu m’as fait perdre pied ce week-end, en me surprenant dans l’un des endroits les plus chargés de sens, l’une de mes passions parmi celles que nous avons en commun. Je suis impatiente de passer le reste de nos vies à apprendre, mûrir, rire et aimer ensemble. Je te dirais oui un million de fois.» Si Bill Gates n’a pas encore réagi à cette annonce, son épouse Melinda s’est déclarée «excitée» par cette nouvelle.

Une rencontre sur les bancs de Stanford

Le futur époux de Jennifer Gates a lui aussi fait part de son émotion sur le réseau social : «Jenn, tu es tout ce dont j’aurais pu rêver… et tellement plus (…), a légendé le vainqueur du Grand Prix Longines 2019 de New York. Je ne peux plus imaginer ma vie sans toi.» Le couple, réuni par sa passion pour les sports équestres, se rencontre en 2016, sur les bancs de Stanford.

Jennifer Gates y étudie la biologie humaine. «Je viens juste d’intégrer une classe sur les enfants, la jeunesse et la loi, où nous en apprenons plus sur le système judiciaire pour les mineurs et les familles d’accueil, confiait-elle en juin 2016, dans les colonnes du site Horse Network. Je suis vraiment intéressée par le bien-être des enfants, surtout ici, aux États-Unis. Je trouve cela fascinant.» La jeune femme projette, par ailleurs, d’entrer en école de médecine.

Une passion dévorante

C’était sans compter sur sa passion pour l’équitation, de plus en plus dévorante. Tombée dans la marmite des sports équestres dès l’âge de 6 ans, Jennifer Gates participe à de nombreuses compétitions en compagnie de son cheval Alex. Pour soutenir sa fille, Bill Gates décide d’acquérir une propriété à Wellington, un lieu prisé des cavaliers basé en Floride. Il lui en coûtera la modique somme de 37 millions de dollars. Le tout, pour un complexe situé… à quelques pas de celui de Laurene Powell, l’épouse de Steve Jobs.

Pari réussi. En septembre 2017, Jennifer Gates remporte le Grand Prix de l’U.S. Open Hollow Creek Farm pour les moins de 25 ans, à New York. Puis, en novembre 2017, elle gagne le championnat national USEF U25, à Lexington. Oui, Jennifer Gates commence à se faire un prénom. Au point que la jeune femme envisage désormais une carrière plus en harmonie avec sa passion. «J’ai toujours pensé que je serais une amatrice et que j’irais à l’école de médecine ou que je poursuivrais une autre carrière», confiait-elle en janvier 2018, au site Business Insider Australia.

Mais la cavalière envisage désormais de dédier «quelques années de plus à ce sport», afin de voir «où cela la mène». Outre sa passion pour l’équitation, elle documente scrupuleusement sur son compte Instagram ses voyages au Koweït, en Espagne ou en Australie, partage des photographies vintage de son père, et clame son amour pour les livres de Sophie Kinsella.

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Une enfant pas si gâtée

Nul ne s’attendait probablement à un tel destin pour l’enfant-chérie de Bill Gates. Née le 26 avril 1996 à Bellevue, près de Seattle, la sœur aînée de Rory, 20 ans, et de Phoebe, 17 ans, dont elle est très proche, grandit dans un environnement au faste inhabituel. Pourtant, le cofondateur de Microsoft éduque très tôt ses enfants à devenir indépendants. Petite, Jennifer Gates doit apprendre à réparer elle-même son ordinateur, et ne peut passer que 45 minutes par jour devant un écran. Elle n’aura son premier portable qu’à l’âge de 14 ans, et suivra des cours dans l’ancien lycée de son père, Lakeside, à Seattle.

Si l’on croyait l’avenir financier de la jeune femme assuré, Bill Gates a tôt fait de nuancer. Ses enfants n’hériteront en effet que d’une «minuscule portion» de sa fortune après son décès, assurait-il dans les colonnes du Daily Mail, en 2011. «Cela signifie qu’ils devront trouver leur propre voie», avait-il poursuivi. Une voie dont les obstacles ne devraient pas effrayer la cavalière aguerrie.

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