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Ça se passe comme ça en Martinique et en Guadeloupe ! Tout ce qu’il faut savoir sur ces îles françaises des Caraïbes.

La France tropicale

La Martinique, la Guadeloupe et « ses îles » (Marie-Galante, Les Saintes, La Désirade) font partie de ce qu’on appelle communément les Antilles françaises. Ces départements et régions d’outremer (DOM-ROM) appartiennent à l’Union européenne et disposent d’un statut tenant compte de leurs « caractéristiques et contraintes particulières ». Leur population est estimée à 800 000 habitants. Il faut ajouter aussi Saint-Barthélemy et la partie nord de Saint-Martin, définies comme collectivités d’outre-mer (COM).

Des croyances bienfaitrices

Appelés gadézafés en Guadeloupe et séanciers en Martinique, les guérisseurs (quimboiseurs) sont très populaires aux Antilles. Nombre d’habitants les consultent pour arranger leurs affaires délicates : déjouer les malveillances, retrouver la chance en amour ou au travail… Les techniques utilisées sont le port d’amulettes, l’ingestion de philtres à base de végétaux et la communication avec les esprits.

Le carnaval, un monde à l’envers

Cette tradition rassemble toutes les couches de la population fin février, du dimanche gras au mercredi des cendres. Initialement, il ouvrait une parenthèse de « monde à l’envers », où le serviteur pouvait se moquer de son maître, sous couvert du déguisement. Aujourd’hui, certains hommes appelés makoumés se travestissent en femmes, arborant des tenues plus ou moins suggestives.

Le madras, un tissu couleur locale

Apparu dans les îles à la fin du XVIIe siècle, le madras, ce tissu 100 % coton aux teintes vives, reconnaissable à ses carreaux, était à l’origine utilisé pour la confection des coiffes et des tenues traditionnelles antillaises. Mais sa popularité n’a cessé de croître et il égaye aujourd’hui les maisons : nappes, rideaux et même certaines pièces de mobilier.

C’est ici qu’est né le zouk

Ebauchée dans les années 1970 par le pianiste martiniquais Marius Cultier, cette musique explose en métropole dix ans plus tard avec le groupe Kassav. Elle opère un mélange de sonorités caribéennes : soca, biguine, reggae… Son nom vient de « mazouk », bal populaire.

Des paroles du cru

« Aller au chanté nwel »

Un peu avant Noël, on se rassemble pour partager un repas de fête et entonner des cantiques. Les paroles des chants respectent la tradition, mais elles sont posées sur des rythmes antillais. Une coutume qui remonte à l’évangélisation forcée des colonisés.

« Ce qui n’est pas bon pour une oie ne l’est pas pour un canard »

Ce proverbe populaire, énoncé en créole, signifie qu’il ne faut pas faire aux autres ce que l’on n’aimerait pas que l’on nous fasse.

« Avoir les cheveux chapé couli »

En Martinique, l’expression désigne les hommes et femmes métisses, qui ont une texture de cheveux semblable à celle des Indiens : non pas crépue, mais lisse.

« Préparer un CRS »

Le CRS est l’autre nom du ti’punch, la boisson créole incontournable. Il est appelé ainsi en référence aux trois éléments qui le composent : citron vert, rhum blanc, sucre de canne.

« Deux crabes mâles ne restent pas dans le même trou »

Cette image est employée dans le monde du travail pour exprimer l’idée que le pouvoir ne se partage pas et que deux fortes personnalités ne collaborent jamais efficacement.

Des champions sportifs originaires des Antilles

Depuis vingt ans, les escrimeurs ultra-marins, parmi lesquels Laura Flessel ou Yannick Borel, ont remporté 50 % des médailles de l’équipe de France. Une réussite qui s’enracinerait dans les duels de bâtons anciennement pratiqués aux Antilles par les esclaves. Mais qui s’explique aussi par l’arrivée en Guadeloupe d’un formateur hors pair, le maître d’armes Robert Gara.

Un musée revisité en Martinique

Le 8 mai 1902, l’éruption de la montagne Pelée cause, en quelques minutes seulement, la mort de 30 000 personnes. Triste record, qui en fera l’explosion volcanique la plus meurtrière du XXe siècle. C’est pour conserver le souvenir de cette page de l’histoire martiniquaise qu’a été édifié le Mémorial de la catastrophe de 1902, musée Frank A.-Perret. Le bâtiment, rénové au printemps et modernisé, plonge le visiteur dans le quotidien de la ville de Saint-Pierre, avant, pendant et après le désastre, à travers une collection d’objets et de témoignages.
memorial1902.org

Article paru dans le numéro Femme Actuelle Jeux Régions n°17 décembre 2019 – janvier 2020

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