Elie Semoun a perdu sa maman lorsqu’il avait 11 ans. Une disparition qui a été très difficile à vivre pour l’humoriste et qui a influencé son rapport à la gente féminine. Dans les colonnes de Gala, il a fait des confidences touchantes sur le sujet.
Personnage phare des deux premiers volets Ducobu, Elie Semoun s’est attelé à la réalisation du troisième qui sortira en salles le 5 février prochain. Pour l’occasion, l’humoriste a accepté de revenir avec nostalgique sur sa scolarité. « L’école a été ma première scène, le lieu de mes premières amours, c’est une ouverture à la culture, tu te sociabilises, tu es confronté à l’autorité, j’adorais ça ! », a-t-il révélé en exclusivité dans les colonnes de Gala. Grand rêveur, le petit Elie Semoun a vécu son enfance avec magie mais n’était préparé à la dure loi de la vie adulte. « J’en veux un peu à mon enfance et à mes fantasmes de ne pas m’avoir assez préparé à la réalité de l’amour. Parce qu’aujourd’hui encore je nage en pleine immaturité sentimentale », a-t-il lâché.
Et si l’humoriste de 56 ans est attiré par les filles plus que jeunes que lui, il y a une raison bien précise. « Je suis toujours avec des filles plus jeunes que moi parce que j’ai l’impression d’être moi-même plus jeune que moi », a-t-il confié. Et de poursuivre : « Mais bon, j’ai compris un truc. Ma mère est morte à l’âge de trente-sept ans. Et j’ai dû mal à sortir avec des femmes qui ont plus que cet âge-là car j’ai l’impression de la tromper. Je crois que je suis resté amoureux de ma mère ». Des confidences très touchantes qui témoignent de son affection pour sa mère qu’il qualifiait de « douce », « attentionnée », et « bienveillante ».
Lors du décès de sa mère, Elie Semoun n’avait que 11 ans. Pour le protéger, son père, qui est aujorud’hui très malade, avait décidé de ne pas évoquer la maladie avec lui : « J’aurais voulu qu’on me dise que non, ça n’allait pas du tout. Que ma maman allait mourir. Et que je n’allais plus jamais la revoir. Alors, j’aurais peut-être pu me jeter dans ses bras. Lui dire que je l’aimais. Elle m’aurait une dernière fois appelé mon « petit prince' », avait-il confié dans le Parisien il y a quelques années. Une épreuve difficile pour l’humoriste qui a préféré se tourner vers l’humour pour rendre le deuil moins difficile. « J’ai perdu ma mère au mois d’août. En septembre, à la rentrée scolaire, j’ai adoré mon statut d’orphelin : ça me rendait différent, on s’intéressait à moi. Et pour qu’on s’intéresse encore plus à moi, j’ai fait l’idiot. À partir de ce moment, l’humour est devenu vital, au sens propre ».
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