Bonnes adresses à ne pas manquer, tendances et talents à suivre de près : découvrez tout ce que nous réserve l’année 2020 en matière de déco, design et lifestyle !
Anniversaires, collabs, tendances, nouveaux lieux, talents à suivre, ouvertures de musées, expositions immanquables et hôtels où passer du temps : 2020 inaugure en fanfare une nouvelle décennie qui promet d’être palpitante.
Avec son 1,4 million de followers sur Instagram et son teasing assidu, pas étonnant que le pâtissier star Cédric Grolet suscite l’euphorie avec l’ouverture de sa boulangerie parisienne. Oubliez celles que vous connaissez, ici, les soixante-dix pains au chocolat quotidiens vous attendent sur le plan de travail en marbre, tel un bijou. Minimaliste, l’écrin aux tons neutres est signé Michael Malapert. Mais pour le découvrir, il faudra patienter quarante-cinq minutes en moyenne dans la file d’attente. Un bon goûter, ça se mérite !
>> Cédric Grolet Opéra, 35, avenue de l’Opéra, 75002 Paris
Mythiques dans les années 1970, les architectures du Marseillais Jacques Couëlle ou les cheminées-paysages de la sétoise Valentine Schlegel continuent d’inspirer. La preuve avec les restaurants La Riviera, Oursin ou la boîte de nuit Jean-Louis La Nuit. Décoration qui sent bon le Sud ou clin d’œil aux habitations troglodytiques, les habillages en plâtre marquent les esprits !
>> Restaurant La Riviera, 118 Rue la Fayette, 75010 Paris
À flanc de montagne, dans les hauteurs de Méribel, aux Allues, le groupe Pariente a construit un hôtel de dix étages au look de chalet traditionnel, décoré par Pierre Yovanovitch. À l’intérieur, vues spectaculaires et tableaux se disputent l’attention. Férus d’art, les propriétaires ont fait appel à la galeriste Amélie du Chalard pour choisir 194 œuvres placées dans tout l’hôtel. La coupole étoilée de l’entrée, peinte par l’artiste Matthieu Cossé, donne le ton.
>> Hôtel Le Coucou, 464 Route du Belvédère, 73550 Les Allues/ www.maisonspariente.com/hotel-le-coucou
Une “maison d’amis au passé bourgeois” : tel est le concept que le décorateur Oscar Lucien a imaginé pour le Konti, ce nouveau boutique-hôtel situé dans le triangle d’or bordelais. Peuplé d’objets et meubles hétéroclites, pour la plupart chinés, on se croirait dans un hôtel particulier, dont on serait les hôtes d’un soir.
>> Hôtel Konti 10 Rue Montesquieu, 33000 Bordeaux / hotel-konti.com/fr
Le musée Carnavalet s’est réinventé. Ses deux hôtels particuliers des XV ème et XVII siècles, dans le Marais, relatent mieux que jamais l’histoire de Paris. Son nouveau parcours permanent nous entraîne de manière chronologique au cœur des grands événements qui ont marqué la capitale. Au passage, on s’immisce dans l’intimité de parisiens illustres, comme la marquise de Sévigné, que l’on imagine assise à son bureau laqué chinois, ou encore Marcel Proust avec son lit de laiton et sa table couverte de plumes, encres et cahiers… En tout, 3702 œuvres (objets archéologiques, peintures, vitraux, dessins, affiches, monnaies, etc.) à (re)découvrir dès le printemps prochain.
>> Musée Carnavalet, 16 Rue des Francs Bourgeois, 75004 Paris
Des groupes hôteliers habitués aux établissements cinq étoiles choisissent d’ouvrir leurs “maisons privées”. Des adresses confidentielles où les hôtes disposent d’une vraie clef d’appartement : pas de lobby pour les accueillir, ni d’espace restauration pour le petit-déjeuner, mais des majordomes disponibles en permanence et des cuisines intégrées. Pour le groupe français Evok et sa Cour des Vosges, comme pour les Japonais de Trunk Hotel qui ont développé la Trunk House ou le Russe Wainbridge derrière l’hôtel particulier Villeroy, l’avenir du luxe hôtelier est là : dans ces “meublés locatifs” aux allures de pied-à-terre. Ils offrent une totale liberté aux occupants, tout en mettant à leur disposition les attraits d’une hospitalité sur mesure.
>> www.hotelvilleroy.com , www.trunk-house.com , courdesvosges.com
Face à la tour Eiffel, une structure modulaire en polycarbonate gris de dix mille mètres carrés s’élève à vingt mètres de haut sur le plateau Joffre du Champ-de-Mars. Ce visuel 3D, dévoilé par l’agence Wilmotte & Associés, révèle le Grand Palais Éphémère qui s’installera, jusqu’en 2024, à Paris, pour pallier à la fermeture du bâtiment historique, le temps de sa rénovation. Le Saut Hermès, les défilés Chanel, Taste of Paris ou la FIAC, s’y dérouleront, tout comme les épreuves de judo et de lutte des Jeux olympiques. Pour l’architecte Jean-Michel Wilmotte, il ne s’agit pas là d’un “petit Grand Palais”, même si le système de voûtes est semblable. La halle “aspire à devenir partie intégrante” du quartier.
L’un est un grand éditeur textile, l’autre, un spécialiste de la céramique… Quand Rubelli et Florim s’unissent, ils donnent vie à une collection iconique de neuf décors muraux aussi chatoyants qu’un tissu et aussi faciles à vivre qu’un carrelage.
À la mi-juin, la Bourse de commerce rouvrira ses portes après plus de deux ans de travaux. Restaurée et transformée par le maître du minimalisme tout béton, l’architecte japonais Tadao Ando, elle accueillera la collection d’œuvres contemporaines que François Pinault constitue depuis plus de quarante an.
>> Bourse de commerce, 2 Rue de Viarmes, 75001 Paris
Un hôtel “luxueux mais cool”, voilà ce que l’architecte d’intérieur Sybille de Margerie voulait faire du Cœur de Megève, adresse iconique et intimiste de la célèbre station alpine. Ses trente-neuf chambres s’habillent de noyer brossé, de mobilier enveloppant aux formes arrondies, de lits accueillants aux teintes azur… Place au bien-être avec son spa Tata Harper, cette marque cosmétique vedette aux États-Unis, pionnière du mouvement green.
>> Hôtel Cœur de Megève, 44 Rue Charles Feige, 74120 Megève / www.coeurdemegeve.com
Le théâtre strasbourgeois du Maillon déménage. L’agence LAN Architecture a construit un nouveau bâtiment, sous forme de boîte noire, avec pour mission de “concevoir une machine artistique” dans le nouveau quartier des affaires. Résultat ? Plus de place pour recevoir une programmation européenne et un lieu de résidence d’envergure.
>> Théâtre de Strasbourg, 1 Boulevard de Dresde, 67000 Strasbourg/ http://www.maillon.eu
À Paris, le nom Friedmann & Versace revient souvent lorsqu’on s’intéresse à la décoration des nouveaux restaurants. Baby Doll dans le 2e, La Riviera dans le 10e, Bistrot Rougemont dans le 9e, Matilda dans le 8e : du sol au plafond, des matières nobles, une cascade de motifs et un sens de la théâtralisation évident. Nul doute que les prochains projets de Delphine Versace et Virginie Friedmann – le restaurant argentin Ferona ou Boria ainsi que les vitrines du Lutetia – feront parler d’elles.
>> www.friedmann-versace.com
Saison 2 pour India Mahdavi qui signe à nouveau une collection, cette fois estivale, pour Monoprix. Des lignes de force, tout en courbes psychédéliques, qui s’invitent sur une vaisselle solaire, des torchons ou une bouée. Pour la première fois, l’architecte et designer d’origine irano-égyptienne s’essaie aux vêtements avec des caftans, des tuniques et des turbans qui vibrent sous le soleil exactement.
>> Collection disponible en magasin le 18 mai 2020
Le Yakisugi, littéralement cèdre brûlé, a le vent en poupe. Cette technique nippone de protection du bois inspire les créateurs. Grâce à elle, les objets se transforment en œuvres d’art.
Selon Vincent Grégoire de l’agence de prospective NellyRodi, “le luxe développe enfin une nouvelle morale” et une approche vertueuse de sa consommation. D’anciens décisionnaires ont décidé de faire bouger les lignes : Adapta vend les stocks de tissus dormant dans les maisons de luxe, L/overs récupère les chutes de cachemire pour créer des écharpes et des bonnets, Sakina M’sa réutilise les stocks du groupe Kering. Elle a aussi créé le concept store Front de Mode qui propose une mode éthique désirable. Et des créateurs engagés.
>> frontdemode.com/fr/
En 2020, on fait son savon. Accompagnés par le laboratoire- boutique de la savonnerie artisanale Ciment, qui ouvre fin janvier son premier espace, les visiteurs pourront s’inscrire aux ateliers de saponification à froid et apprendre à réaliser eux-mêmes leurs savons. Rien ne certifie qu’ils soient aussi beaux que ceux-ci, faits par Ciment, mais le chimiste qui dort en nous appréciera.
>> Ciment, 100, avenue Parmentier, 75011 Paris. www.ciment.paris
Ils sont jeunes, ils sont architectes d’intérieur, illustrateurs, designers et ils puisent dans leur identité britannique le sens de la couleur, l’esprit et le décalage nécessaires à une révolution stylistique. Sophie Ashby, Petra Palumbo, Matilda Goad, Beata Heuman et Luke Edward Hall mettent à mal le minimalisme en insufflant une démesure joyeuse aux décors et aux objets qu’ils imaginent. Que ce soient les plafonds théâtraux de Beata Heuman, les verres romantiques peints à la main de Petra Palumbo, l’art de la table teinté de kitsch de Matilda Goad ou les dessins inspirés de Jean Cocteau de Luke Edward Hall, tous se distinguent de leurs voisins européens. Une certaine flamboyance se dégage de leurs intérieurs qui allient renaissance gothique, interprétation orientaliste et motifs indiens. Peut-être une piste pour la décoration du prochain hôtel parisien Les Deux Gares réalisé par Luke Edward Hall…
Déjà une décennie que la maison d’édition française Petite Friture, créée par Amélie du Passage, met l’accent sur les jeunes designers. Pour fêter cet anniversaire, le duo français de Studio Pool a imaginé la table “Tavla”, et le designer canadien Tom Chung a conçu la chaise “Fromme”.?En avril, les créations de quatre autres designers complèteront cette nouvelle collection.?
>> www.petitefriture.com
Comment faire surgir la lumière du noir ? Tel est le thème central des œuvres du peintre Pierre Soulages. Le maître de l’abstrait, inventeur de l’outrenoir, a multiplié les recherches de textures à même de capter la lumière. À l’occasion des cent ans de l’artiste, le Louvre rend hommage à sa démarche au travers d’une rétrospective sur huit décennies de création
>> Soulages au Louvre jusqu’au 9 mars
Pour l’hôtel de luxe Le Domaine des Étangs,?comme pour le producteur de porcelaine japonais Kihara ou le descendant du peintre Henri Matisse, une même évidence : la création d’une collection de céramiques.? Quand le premier fait appel au designer Stéphane Parmentier pour ses “Créations Dragonfly”, le second convie des artistes européens pour concevoir les pièces de “Made by Kihara”. Enfin, Jean-Matthieu Matisse lance “Maison Matisse” et compte sur les créations des Bouroullec ou de Jaime Hayón pour faire revivre l’esprit de son aïeul.
Avec ses Arcades des Arts, Genève a (enfin) un espace dédié à l’horlogerie et? aux métiers d’art. Géré par la Fondation de la haute horlogerie et la Michelangelo Foundation for Creativity and Craftsmanship, le lieu abritera dès le 30 janvier 2020 sa première expo : “Talents rares”.
>> Arcade des Arts, Pont de la Machine 1 ?1204 Genève / www.arcadesdesarts.com
Non, La Manufacture n’est pas un concept store parisien supplémentaire. On y trouve de la mode, des objets et du mobilier spécifiquement pour cette nouvelle maison d’édition. En réunissant le gotha du design, son fondateur, l’homme d’affaires libanais Robert Acouri, entend mêler l’intelligence du geste à la précision industrielle. Une première boutique vient d’ouvrir à Paris, prélude à un eshop.
>> 3, rue Edouard VII, 75009 Paris
Motifs graphiques ou géométriques, camaïeux de couleurs, associations détonnantes de teintes… Du carrelage au revêtement, les sols font leur show. Le papier peint n’a qu’à bien se tenir!
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