Delphine Boël a réussi son combat mené pendant plus de trente ans. Grâce à l’ADN, elle a pu être reconnue par Albert II de Belgique comme sa file biologique ce lundi 27 janvier. Une victoire pour Delphine Boël mais aussi pour ses enfants.
L’ADN lui a donné raison. Après s’être battue pendant plus de trente ans pour êtrereconnue comme la fille biologique de Albert II de Belgique, Delphine Boël a obtenu sa victoire ce lundi 27 janvier. Si l’ex-roi de 85 ans avait toujours refusé d’effectuer un test ADN, il a dû s’y contraindre en mai 2019 par la cour d’appel de Bruxelles. En cas de nouveau refus, il devait régler une astreinte de 5 000 euros à l’artiste plasticienne de 51 ans. Les résultats enfin tombés, Albert II de Belgique a dû reconnaître Delphine Boël comme sa fille biologique.
Devant « les conclusions scientifiques », les avocats de l’ancien monarque ont attesté dans un communiqué : « Sa Majesté le Roi Albert II a pris connaissance des résultats du prélèvement ADN auquel Il s’est prêté à la demande de la cour d’appel de Bruxelles ». Avec la conclusion attendue : « Il est le père biologique de Madame Delphine Boël ».
L’avenir de ses enfants en jeu
Née de la longue relation entre Albert II de Belgique et sa mère, la baronne Sibylle de Sélys Longchamps, Delphine Boël a réussi son combat qu’elle a aussi mené pour l’honneur de ses enfants. Avec son mari Jim O’Hare, elle avait découvert que son fils Oscar O’Hare, alors âgé de 11 ans, « était classé PEP (politically exposed person) », avait-elle indiqué à Paris Match Belgiqueen novembre 2019. Le 6 janvier 2012, Delphine Boël avait déjà constaté qu’elle était dans la catégorie « risqué » des clients. Ce statut lui avait été donné en raison qu’elle était identifiée comme la fille « présumée » et « illégitime » d’Albert II de Belgique dans les rapports PEP créés par l’entreprise internationale World-Check, qu’elle a pu obtenir.
« Le nom de mes enfants va-t-il être accompagné pour toujours de ces mentions nocives ? C’est simplement inacceptable », s’était inquiétée la mère de Joséphine et Oscar dans Paris Match Belgique. Car les conséquences de ces mentions avaient de quoi impacter sur la vie de ses enfants. « Si mes enfants souhaitent s’installer dans un autre pays, ils vont devoir se plier aux desiderata d’institutions pour lesquelles ils seront des inconnus (…). Même dans un pays européen, ce statut de PEP entraînera des vérifications à tout le moins fastidieuses », avait-elle déploré. En voyant son fils touché, Delphine Boël a vu son combat prendre une autre dimension et n’a plus rien lâché pour protéger l’avenir de sa famille, avec succès.
Crédits photos : Bestimage
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